B. Saffiedine et A. Khumar respectivement directeur général adjoint et chef de département « four » de l’usine Fabriméral ont été jugés à la barre des flagrants délits pour homicide involontaire et mise en danger de la vie d’autrui. L’audience a eu lieu vendredi rapporte Le Soleil. Le journal ajoute que le maître des poursuites a requis une peine de prison de 3 ans ferme.
Les 2 responsables ont été arrêtés suite à des défaillances pointées par les enquêteurs dans le fonctionnement de l’usine, pourraient être à l’origine de la mort de l’ouvrier Thierno Ndiaye, survenue le 5 novembre dernier.
Une accusation battue en brèche par les prévenus. D’après le directeur général adjoint, ses prérogatives se limitent à l’aspect financier. « Je m’occupe de tout ce qui est stratégie financière et je n’étais pas présent lors du drame », s’est-il défendu. B. Saffiedine de poursuivre : « Au début du mois de novembre, le chef des opérations m’a fait savoir qu’on devait procéder à la maintenance générale du four et à la démolition d’un mur pour qu’il y ait assez de courant d’air. J’ai donné mon aval mais je ne gère pas le volet opérationnel. »
De son côté, A. Khumar a rejeté la faute sur les ouvriers, les accusant de n’avoir pas respecté ses instructions. Il souligne qu’il leur avait demandé d’attendre le temps de trouver une solution car il y avait un risque d’explosion avec le dernier pan qui restait.
« Alors que je suis parti chercher de la peinture, ils ont passé outre mes directives et l’accident est survenu », a-t-il expliqué. Des allégations réfutées par le responsable des ouvriers. A en croire ce dernier, Khumar les a contraints à poursuivre la destruction avec une corde, au risque de ne pas les payer ce jour-là. Ils se sont exécutés et le drame est survenu.
Selon le Procureur, il y a bel et bien négligence : « La victime a été exposée en raison de l’inobservance des règles de sécurité ».
Délibéré : le 13 janvier prochain. En attendant d’être fixés, B. Saffiedine et A. Khumar ont bénéficié d’une liberté provisoire.
Les 2 responsables ont été arrêtés suite à des défaillances pointées par les enquêteurs dans le fonctionnement de l’usine, pourraient être à l’origine de la mort de l’ouvrier Thierno Ndiaye, survenue le 5 novembre dernier.
Une accusation battue en brèche par les prévenus. D’après le directeur général adjoint, ses prérogatives se limitent à l’aspect financier. « Je m’occupe de tout ce qui est stratégie financière et je n’étais pas présent lors du drame », s’est-il défendu. B. Saffiedine de poursuivre : « Au début du mois de novembre, le chef des opérations m’a fait savoir qu’on devait procéder à la maintenance générale du four et à la démolition d’un mur pour qu’il y ait assez de courant d’air. J’ai donné mon aval mais je ne gère pas le volet opérationnel. »
De son côté, A. Khumar a rejeté la faute sur les ouvriers, les accusant de n’avoir pas respecté ses instructions. Il souligne qu’il leur avait demandé d’attendre le temps de trouver une solution car il y avait un risque d’explosion avec le dernier pan qui restait.
« Alors que je suis parti chercher de la peinture, ils ont passé outre mes directives et l’accident est survenu », a-t-il expliqué. Des allégations réfutées par le responsable des ouvriers. A en croire ce dernier, Khumar les a contraints à poursuivre la destruction avec une corde, au risque de ne pas les payer ce jour-là. Ils se sont exécutés et le drame est survenu.
Selon le Procureur, il y a bel et bien négligence : « La victime a été exposée en raison de l’inobservance des règles de sécurité ».
Délibéré : le 13 janvier prochain. En attendant d’être fixés, B. Saffiedine et A. Khumar ont bénéficié d’une liberté provisoire.
4 Commentaires
Barguet
En Janvier, 2023 (11:04 AM)C'est tout simplement scandaleux!!!
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