Placés sous mandat de dépôt depuis près d'un mois, les 20 habitants du village de Nieniekho, dans la commune de Sadatou, département de Bakel, sont jugés devant la barre du tribunal de grande instance de Tambacounda.
À l’issue de ce procès, les prévenus, y compris le chef de village, ont été reconnus coupables de troubles à l’ordre public, violences et voies de fait, coups et blessures volontaires, destruction de biens appartenant à l'État, participation à une manifestation non autorisée, entre autres délits. Ils ont écopé de trois ans de prison avec sursis.
Les autochtones étaient opposés aux Chinois et s'étaient attaqués à la délégation conduite par l'adjoint au préfet de Bakel. Ils ont blessé un membre de la délégation. L'un des manifestants, du nom de Mamoudou Kanouté, âgé d'une soixantaine d'années, n'a pas assisté au procès ; il a rendu l'âme dans la prison de Tambacounda où il était en détention. Le corps sans vie a été acheminé à la morgue de l'hôpital régional de Tambacounda pour les besoins de l'autopsie. Sa famille exige une enquête pour que toute la lumière soit faite sur sa mort.
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Rupture !
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