On en sait un peu plus sur le bateau qui est arrivé dimanche dernier à El Hierro. Alors que les premières informations faisaient état d’un mort, des survivants avancent le nombre d'au moins sept morts en mer, sans compter les deux cadavres trouvés dans le bateau.
Aïssatou Camara, Seckou Diallo, Z-147 enterrés lundi
Au départ, un seul mort a été annoncé. Une femme. Mais lorsque les services d’hygiène nettoyaient le bateau, un autre cadavre a été retrouvé. Et les 147 survivants disent avoir décompté sept personnes mortes et jetées en mer, dont au moins un mineur, après avoir perdu la vie pendant la traversée.
L'embarcation est arrivée par ses propres moyens aux premières heures du dimanche 7 juillet 2024, au quai de La Restinga, dans la municipalité d'El Pinar.
Le lendemain, les deux migrants morts ont été enterrés ainsi que celui du bateau de la veille. Les deux sont identifiés sous les noms d'Aïssatou Camara et Seckou Diallo. Le troisième, non identifié, porte le n°Z-147.
Un mineur âgé de 8 ans parmi les sept cadavres jetés en mer, après un long voyage de 12 jours, selon les rescapés eux-mêmes qui ont fait ces déclarations aux membres des équipes de santé, d'urgence et d'assistance du port de Herreño puis du Centre d'accueil temporaire pour étrangers (CATE) de San Andrés. Ils auraient jeté à la mer les corps sans vie de ces sept compagnons d'infortune pendant la traversée, dont celui d'un enfant de 8 ans.
Ils auraient effectué une traversée de 12 jours, après avoir quitté le port de Dakar (sans autre précision) au Sénégal. À bord du bateau se trouvaient des personnes originaires du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Nigeria et d'Égypte.
3 Commentaires
Xnox
En Juillet, 2024 (13:08 PM)Il, y a eu trop de morts, en Europe et dans les pays du Maghreb, tu vois nos confrères mendier, etc.
Ceux qui les encouragent à emprunter cette voie doivent être punis.
Egypte
En Juillet, 2024 (14:08 PM)Jakson
En Juillet, 2024 (14:40 PM)Le phenomene actuellement est que sur 100 jeunes arrives en espagne, 80%,une fois dans les grandes villes commenxent a filer du mauvais cotón.et je parle en connaissances de cause, ils commenxent a fumer, a prendre l.alcool et deviennent paresseux,je donne l.exemple d un quartier de Madrid ,qui s appelle Lavapies.vous journalistes, je vous demande de programmer un reportaje dans ce quartier et vous serez temoin de ce que j affirme.une honte pour tout africain
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