A quelques jours de la fête de Tabaski, ça belle bien au foirail de Sédhiou. Situé entre la cité pénitentiaire, l’école 2, le site est bien animé. Vendeurs de moutons, acheteurs et vendeurs à la sauvette se disputent l’espace peu bien aménagé pour la circonstance.
Les revendeurs, en provenance d’autres contrées du pays notamment de Mbirkilane, de Dahra Djoloff ou de Touba Mouride (département de Bounkiling), se plaignent de l’insécurité qui prévaut sur les lieux faute d’éclairage public et de mur de clôture. D’autres se plaignent de la cherté de l’aliment de bétail (foin, son, ripasse) et préfèrent faire paitre leurs bêtes dans la périphérie de la ville aux heures mortes. Ce qui, à en croire Moussa Sow, fait perdre du poids aux bêtes et impacte négativement sur les prix.
Des prix qui varient entre 75.000 francs et 250.000 francs selon la race des moutons. Les moutons de race élevés dans les maisons coûtent excessivement cher selon Ibrahima Diallo, un des clients rencontrés au foirail. Pour contourner cette cherté, son collègue Ousmane Diallo a préféré acheter son mouton au marché hebdomadaire de Diaobé dans la région de Kolda. « Là-bas, nous confie-t-il, les moutons vendus ici entre 125 et 150.000 francs te reviennent entre 75 et 100.000 francs ».
Pour l’instant, des vagues de troupeaux de moutons continuent d’arriver sur le site. Ce qui pourrait sensiblement impacter sur la baisse des prix.
1 Commentaires
Mustapha Hihihihi
En Juillet, 2021 (08:12 AM)Participer à la Discussion