Après la sortie médiatique du Pdg de la Sedima, Babacar Ngom, les populations de Ndingler disent rester sur leur faim. Selon elles, l’homme d’affaires n’a pas pris en compte leurs préoccupations.
« Notre attente, c'est très clair, qu'il nous retourne nos terres. Sa conférence de presse n'a fait que relancer les choses. Aujourd'hui, nous sommes plus que jamais déterminés pour la restitution de ces terres parce que notre existence dépend de ces terres », a soutenu Sombèle Tine, membre du comité de défense des terres de Ndingler.
Avant de poursuivre : « Babacar Ngom a dit qu'il y a des gens qui sont en train de négocier mais ça ne vaut pas la peine car c’est lui-même qui détient la paix ».
Même son de cloche du côté de Djilakh. Ce village de la commune de Sindia continue de fustiger le titre foncier octroyé à la Sedima, selon Djibril Sène, porte-parole du collectif pour la défense des terres de Djillakh qui a réagi sur Rfm.
« Nous, notre problème, c'est un titre foncier de 225 ha dans nos terres. Il parlait de délocalisation de Sedima, aujourd’hui il n'a rien fait de tout cela et pratiquement, il détient un titre foncier. Donc cela est un crime contre la population de Djilakh. Quelles que soient maintenant les procédures qui ont été faites, on considère simplement que ce titre foncier est une fraude par rapport à la loi".
Par ailleurs, une marche est prévue, dimanche à Djilakh, renseigne Djibril Sène.
« La position de Djilakh, c'est de rétablir cette escroquerie foncière conformément à la loi avant toute négociation et on est exigeant sur ça. On a une très grande marche à organiser à Djilakh le 12 janvier à Sedima même ».
Par contre les habitants de Djilakh confirment les propos de Babacar Ngom qui dit avoir laissé les 75 ha aux populations de la localité. La Sedima n'occupe que 225 ha.
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