Au Sénégal, l’accès à la connectivité reste un défi majeur. Dans les localités enclavées, on dénombre plus de 1,7 million de Sénégalais qui n'ont pas accès aux services de communication téléphonique. Pour remédier à ce problème, le Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT) a lancé un projet d'accès universel visant à fournir à l'ensemble de la population sénégalaise des infrastructures et des services de communication électronique. Pour réussir cette lourde mission, le FDSUT a jugé nécessaire de s’allier au groupe Sonatel.
La signature de la convention entre les deux parties a eu lieu ce lundi 30 décembre 2024, dans un hôtel de la place. L’objectif est de mettre en service 1 550 sites afin de fournir des services de téléphonie et de connectivité, permettant ainsi à ces populations de bénéficier des avantages du numérique comme levier de développement.
Madame Fatou Diop Blondin, coordonnatrice du FDSUT, a souligné que ce projet permettra de connecter 492 localités en 4G et de mettre des smartphones à la disposition des populations, contribuant ainsi à la réduction de la fracture numérique. Dans ce cadre, elle a expliqué qu’une phase pilote a été initiée avec les opérateurs détenteurs de licences pour couvrir 10 localités.
Lors de son allocution, le Directeur Général du groupe Sonatel, Sékou Dramé, a salué ce partenariat entre la structure qu’il dirige et le FDSUT. Il a affirmé que Sonatel s’engage, à travers ce programme, à garantir une connectivité inclusive aux populations vivant dans l’isolement numérique. Il est important de préciser que le Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications, conçu pour garantir la disponibilité, l'accessibilité et le caractère abordable des services de télécommunications électroniques dans les zones reculées, est financé par les contributions des opérateurs de téléphonie mobile : Orange, Yas, et Expresso.
Signature de convention : La Sonatel et le FDSUT s’engagent à garantir la disponibilité et l'accessibilité des services de télécommunications dans les zones enclavées
Par: Adama SY - Babacar NDIAYE - Seneweb.com |
30 décembre, 2024 à 16:12:19
| Lu 1963 Fois |
9 Commentaires
Auteur: Adama SY - Babacar NDIAYE - Seneweb.com
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1 Commentaires
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il y a 3 jours (18:10 PM)Oui : Sonatel rempli toutes ses obligations et de couverture
Mieux encore, Sonatel reverse au FDSUT 0,75% de son chiffre d'affaires pour le service universel. C'est en effet la mission du FDSUT d'assurer la couverture des "zones blanches" qui ne sont pas dans le cahier des charges des opérateurs. Pendant longtemps, le FDSUT n'a pas été capable de le faire, alors que les opérateurs ont contribué des dizaines de milliards de francs CFA dans ce fonds.
C'est heureux que le FDSUT se décide enfin à utiliser les fonds pour ce pour quoi ils ont été collectés, c'est à dire assurer la couvertures en services de télécommunications des zones blanches.
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il y a 3 jours (22:03 PM)La solution est simple C'EST DONNÉ L'AUTORISATION D'EXERCER AU SÉNÉGAL À UN OPÉRATEUR SATELLITAIRE comme STARLINK. Les pays de la sous région ont montré la voie, mais malheureusement Orange a peur de se rivaliser avec STARLINK avec sa connexion illimitée avec un débit qui dépasse les 300 Mbps par seconde, malgré qu'Orange n'a pas les moyens de déployer les infrastructures de connexion illimitée dans des zones reculées, vastes avec des habitons parsemées et une faible population. La révolution numérique continue son chemin et l'air de l'internet SATELLITAIRE direct illimité à grande vitesse à sonné, le Sénégal est en retard de deux générations en matière de DÉBITS DE CONNEXION les vitesses de connexion des débuts des années 2000 qu'offret l'ancien et obsolete ADSL restent de MISES.
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il y a 3 jours (22:22 PM)Reply_author
il y a 3 jours (01:10 AM)Le 30 octobre, les médias étatiques nigériens ont annoncé que les autorités avait signé un accord avec le fournisseur d’accès à internet par satellite Starlink, propriété du milliardaire américain Elon Musk, pour améliorer la faible couverture du pays. Le taux de couverture actuel est de 32 %, et le Niger compte quatre fournisseurs, selon l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep).
Selon Sidi Mohamed Raliou, le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, l’arrivée de Starlink « permettra de couvrir entre 80 % et 100 % » de l’immense territoire nigérien (1 267 000 km2), en grande partie désertique. « Cet accord vise à rehausser le taux de pénétration d’internet [sur le territoire du Niger] », a ainsi indiqué Télé Sahel, la télévision publique nationale, sans plus de détails.
« Le Niger profitera de cette technologie de dernière génération de très haut débit, à un coût très bas », a déclaré à la télévision le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, à l’occasion de la cérémonie de signature
Cette signature confirme la percée de la société américaine en Afrique de l’Ouest : le 11 octobre, le Liberia avait annoncé la conclusion d’un accord similaire. La veille, la junte malienne avait levé, pour une durée de six mois, l’interdiction des « kits Starlink », qui permettent de se connecter facilement.
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il y a 3 jours (12:31 PM)Orange accuse le gouvernement de décisions inefficaces sur le terrain, qui auraient pour effet de freiner le rétablissement de la connectivité de Mayotte après le passage du cyclone Chido. Le manque de reconnaissance de l’État et la décision de faire appel à Starlink ont heurté l’opérateur historique.
En se déplaçant à Mayotte pour « apporter des solutions réelles, concrètes » à l’île, ravagée par le passage du cyclone Chido, François Bayrou savait qu’il était attendu au tournant. Il n’imaginait sans doute pas qu’une polémique viendrait de la part des opérateurs de télécommunications.C’est pourtant bien ce qu’il s’est passé lundi 30 décembre, au moment où le Premier ministre a déroulé les détails du plan intitulé « Mayotte debout ». François Bayrou s’est vu reproché de ne pas dire un mot pour les trois principaux opérateurs de l’île, alors qu’ils s’efforcent de rétablir pleinement la connexion des Mahorais et des Mahoraises, notamment en ajoutant des antennes temporaires et en offrant gratuitement un accès à leurs réseaux.
Et au manque de considération du gouvernement s’est ajouté un autre affront : celui du recours à Starlink, le service d’accès à Internet par satellite vendu par SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk. François Bayrou a en effet annoncé la mobilisation de 200 terminaux terrestres « pour assurer les communications en urgence » et pallier les manques sur place.
Orange voit rouge après l’annonce sur Starlink
Cette absence de reconnaissance combinée à l’annonce sur Starlink ont fini par provoquer la colère d’Orange, l’opérateur historique. Sur X (ex-Twitter), Laurentino Lavezzi, directeur des affaires publiques du groupe, s’est ainsi fendu d’un long message pour s’en plaindre et, surtout, expliquer les freins qui, selon lui, ralentissent le retour à la normale des réseaux
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