Ça commence par une précision : « Par rapport à cette vague de tueries que nous avons constatée ces derniers temps, il faut se dire qu’il n’y a pas une société où on ne peut pas enregistrer des crimes surtout que cela relève de la psychologie individuelle et c’est très difficile à côté du grand banditisme de prévenir ces actes ignobles ». Le psychologue Khalifa Ababacar Diagne d’ajouter : « surtout que dans notre pays la politique criminelle n’est pas liée à la politique de santé mentale ». « Ce qui fait qu’une personne peut avoir des tendances d’être un criminel sans pour autant que cela puisse être détecté. Ainsi, quand certaines occasions se présentent, elle peut commettre l’acte déplorable qu’est le crime », a-t-il soutenu sur Rfm, ce mardi. A l’en croire, « il y a beaucoup de choses qui sont négligées dans notre politique criminelle».
«Beaucoup de choses qui sont négligées dans notre politique criminelle »
«On ne peut pas détacher certains crimes d’ordre psychologique ou psycho-pathologique. Car, il y a des profils de personnalités pathologiques. Ces dernières peuvent avoir des tendances à devenir des potentiels criminels », a renseigné Khalifa Ababacar Diagne. Avant d’avancer : « Si dans une société donnée, on ne peut identifier les personnes qui sont dépressives, qui ont des antécédents psychiatriques ou qui sont suivies et que cela soit connue seulement par les centres de santé mentale, la police ou la gendarme afin qu’ils respectent les règles de la confidentialité et le code d’éthique et de déontologie des psychiatres et des psychologues, nous pouvons être exposés et chacun peut être en danger en un moment ou à un autre ».
Son confrère Djiby Diakhaté de rappeler qu’en chacun de nous, il y a des gênes de violences qui y sommeillent.
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