Les régions de Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sedhiou et Ziguinchor sont considérées par le ministère de la Santé comme des zones à fort taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile. Dans ces localités, les problèmes de santé se posent avec acuité chez les adolescentes et les adolescents.
C'est l'État du Sénégal appuyé par la banque mondiale a mis en place le projet Investir pour la santé de la mère de l'enfant et de l'adolescent (ISMEA) qui, en partenariat le ministère de la santé et de l'action sociale et l'Agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU) veut améliorer et promouvoir la santé de la cible citée plus haut dans ces six régions.
Il s'agit de permettre aux populations de bénéficier de services de qualité qui répondent aux normes internationales par le renforcement des équipements, de la logistique roulante, la disponibilité et la formation du personnel.
Au deuxième volet de ce programme de cinq ans qui prend fin en décembre 2024, il s'agit de promouvoir la santé de l'adolescent et son autonomisation. C'est pourquoi près de 11 000 adolescents déscolarisés ou encore dans les classes ont été enrôlés pour poursuivre et achever leurs études. Leurs inscriptions, fournitures et transport sont pris en charge par ISMEA.
Enfin, ISMEA dispose d'un volet de soutien des réformes pour améliorer l'équité et la soutenabilité du financement de la femme, pour éviter que celle-ci s'appauvrisse davantage en voulant bénéficier des services de santé.
Les bénéficiaires de ce programme ont salué son impact et exprimé leur ferme volonté de respecter leurs engagements.
1 Commentaires
Hé!
En Août, 2023 (19:46 PM)Mais de voir 11 mille enfants déscolarisés, c'est une catastrophe. Quand les autorités se décideront-elles à expliquer aux populations - avec l'aide des médias - que faire un gosse engendre des obligations parentales et et des droits pour l'enfant ?
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