42 des 54 pays africains sont classés comme dépendants des ressources minières et extractives, selon l'association Lumière Synergie Développement (LSD).
Si les projets miniers sont représentés comme des voies de sortie de pauvreté en Afrique, la réalité présente plutôt une pauvreté ambiante, des inégalités accrues, une destruction écologique, un changement climatique et des impacts sociaux désastreux, tels que les déplacements forcés, la perte d’accès aux ressources naturelles nécessaires à la survie, la mauvaise santé et la violence accrue. Les femmes demeurent les plus exposées car soumises à de multiples problèmes de santé tels que l'avortement spontané, la réduction de la fertilité, pis, le cancer, etc.
Au cas où les communautés refusent d'accueillir des projets d’extraction à grande échelle, elles peuvent être sujets d'intimidation, de menace, voire même d'assassinat.
Pour mieux aider les communautés à apposer leur veto dans un projet qui nuirait à leur survie, une rencontre sous-régionale réunit des femmes de plusieurs pays d'Afrique. Elles seront formées du 14 au 17 mars au Sénégal, sur un slogan de campagne : "Le droit de dire Non" (R2SayNO).
Venues d'Afrique du Sud, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Liberia, du Nigéria, de la Sierra Leone et du Sénégal, une cinquantaine de femmes sont formées par l'association Lumière Synergie Développement et WoMin sur le droit de dire NON (R2SayNO). Un slogan né lors du Forum Social Thématique (FST) mondial sur l'exploitation minière et l'économie extractive.
"Nous travaillons avec les communautés dont les terres où les sources de subsistance ont été prises par des entreprises multinationales pour laisser place, soit à des barrages, soit à des grandes plantations, en privant ces communautés de leurs droits. Les femmes souffrent de façon prononcée de l’exploitation de leurs ressources. Leurs terres sont spoliées alors que ce sont les femmes qui nourrissent la population et qui donnent à manger à toute la communauté", dénonce Georgine Kegne de Womin.
Elle ajoute : "nous disons non aux projets qui détruisent les moyens de subsistance des communautés, les moyens de subsistance de l’environnement. Il y a des minerais qui doivent rester sous terre, si l’extraction doit causer des dégâts à la communauté, mieux vaut que l’exploitation soit laissée. Nous disons Non aux compagnies minières installées dans nos communautés sans le consentement des populations".
Aussi, déplore-t-elle, le fait que "quand des multinationales s’implantent dans certaines localités, on ne dédommage pas les femmes".
En effet, le secteur minier et extractif de nombreux pays subsahariens contribue chaque année à une part importante des exportations, des recettes et du PIB de l'Afrique. En 2019, les minéraux et les combustibles fossiles représentaient plus d'un tiers des exportations d'au moins 60 % des pays africains.
D'après Odette Napina de l’Organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE), il est important de renforcer davantage les capacités des femmes afin de leur permettre à "mieux pouvoir défendre la cause des communautés".
Au cas où les communautés refusent d'accueillir des projets d’extraction à grande échelle, elles peuvent être sujets d'intimidation, de menace, voire même d'assassinat.
Pour mieux aider les communautés à apposer leur veto dans un projet qui nuirait à leur survie, une rencontre sous-régionale réunit des femmes de plusieurs pays d'Afrique. Elles seront formées du 14 au 17 mars au Sénégal, sur un slogan de campagne : "Le droit de dire Non" (R2SayNO).
Venues d'Afrique du Sud, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Liberia, du Nigéria, de la Sierra Leone et du Sénégal, une cinquantaine de femmes sont formées par l'association Lumière Synergie Développement et WoMin sur le droit de dire NON (R2SayNO). Un slogan né lors du Forum Social Thématique (FST) mondial sur l'exploitation minière et l'économie extractive.
"Nous travaillons avec les communautés dont les terres où les sources de subsistance ont été prises par des entreprises multinationales pour laisser place, soit à des barrages, soit à des grandes plantations, en privant ces communautés de leurs droits. Les femmes souffrent de façon prononcée de l’exploitation de leurs ressources. Leurs terres sont spoliées alors que ce sont les femmes qui nourrissent la population et qui donnent à manger à toute la communauté", dénonce Georgine Kegne de Womin.
Elle ajoute : "nous disons non aux projets qui détruisent les moyens de subsistance des communautés, les moyens de subsistance de l’environnement. Il y a des minerais qui doivent rester sous terre, si l’extraction doit causer des dégâts à la communauté, mieux vaut que l’exploitation soit laissée. Nous disons Non aux compagnies minières installées dans nos communautés sans le consentement des populations".
Aussi, déplore-t-elle, le fait que "quand des multinationales s’implantent dans certaines localités, on ne dédommage pas les femmes".
En effet, le secteur minier et extractif de nombreux pays subsahariens contribue chaque année à une part importante des exportations, des recettes et du PIB de l'Afrique. En 2019, les minéraux et les combustibles fossiles représentaient plus d'un tiers des exportations d'au moins 60 % des pays africains.
D'après Odette Napina de l’Organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE), il est important de renforcer davantage les capacités des femmes afin de leur permettre à "mieux pouvoir défendre la cause des communautés".
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