La morgue de l’hôpital régional de Saint-Louis ne dispose plus de places. La révélation est faite une semaine après le chavirement de la pirogue transportant plus de 300 migrants. Le dernier bilan fait état de 48 victimes dont 21 blessés et 27 corps sans vie. Les recherches se poursuivent.
« La capacité de la morgue de Saint-Louis est de 6 tiroirs. Actuellement, il ne reste que 2 tiroirs disponibles », estime le responsable de la morgue, Mourtalla Mbaye, interrogé par L’Observateur.
Le journal soutient au même moment que cinq corps sans vie non encore identifiés sont toujours conservés à l’hôpital.
« Lors de la visite du Premier ministre Amadou Ba, j’ai soulevé cette question. Je lui ai dit que la morgue de l’hôpital de Saint-Louis ne peut plus couvrir les besoins », embraye le responsable.
Qui poursuit : « Il est nécessaire de l’agrandir ou de reconstruire une nouvelle morgue pour pouvoir conserver les morts dans les meilleures conditions » avant de souligner :
« Cette morgue couvre toute la région de Saint-Louis. Il y a même des corps qui nous viennent de Richard-Toll ou d’autres structures sanitaires. Je suis souvent débordé. Saint-Louis est une région qui souffre de l’émigration clandestine. A chaque fois qu’il y a un chavirement, c’est l’hôpital régional qui est sollicité de manière pressante. »
C’est ainsi, ajoute Mourtalla Mbaye, que l’hôpital avait « demandé au ministère de la Santé d’envoyer un camion afin de conserver les dépouilles. » Celui a été dépêché depuis, confie le responsable, et cinq corps y sont conservés.
« En principe, le camion frigorifique devait repartir à Dakar le lundi passé. Mais, nous avons demandé une prolongation d’une semaine. Si d’ci là les corps ne sont pas identifiés, je serai obligé de les enterrer comme des morts inconnus », indique-t-il.
« La capacité de la morgue de Saint-Louis est de 6 tiroirs. Actuellement, il ne reste que 2 tiroirs disponibles », estime le responsable de la morgue, Mourtalla Mbaye, interrogé par L’Observateur.
Le journal soutient au même moment que cinq corps sans vie non encore identifiés sont toujours conservés à l’hôpital.
« Lors de la visite du Premier ministre Amadou Ba, j’ai soulevé cette question. Je lui ai dit que la morgue de l’hôpital de Saint-Louis ne peut plus couvrir les besoins », embraye le responsable.
Qui poursuit : « Il est nécessaire de l’agrandir ou de reconstruire une nouvelle morgue pour pouvoir conserver les morts dans les meilleures conditions » avant de souligner :
« Cette morgue couvre toute la région de Saint-Louis. Il y a même des corps qui nous viennent de Richard-Toll ou d’autres structures sanitaires. Je suis souvent débordé. Saint-Louis est une région qui souffre de l’émigration clandestine. A chaque fois qu’il y a un chavirement, c’est l’hôpital régional qui est sollicité de manière pressante. »
C’est ainsi, ajoute Mourtalla Mbaye, que l’hôpital avait « demandé au ministère de la Santé d’envoyer un camion afin de conserver les dépouilles. » Celui a été dépêché depuis, confie le responsable, et cinq corps y sont conservés.
« En principe, le camion frigorifique devait repartir à Dakar le lundi passé. Mais, nous avons demandé une prolongation d’une semaine. Si d’ci là les corps ne sont pas identifiés, je serai obligé de les enterrer comme des morts inconnus », indique-t-il.
1 Commentaires
Djibson
En Mars, 2024 (12:20 PM)Alors que si c'était un truc de politique ( politicienne) , de mœurs ou de diine , commentaires yi dioolli.
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