Malgré une résistance farouche des trafiquants, sous escorte armée, pour débarquer leurs cargaisons de chanvre indien, les limiers de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) ont été intraitables. M. Mbaye alias Noiro et ses trois complices (A. A. Ndiaye, G. Dieng et la femme au volant, S. Bèye) ont été arrêtés.
L'enquête déclenchée après la saisie de 277,5 kg de drogue a révélé «une organisation sophistiquée et des biens dissimulés», renseigne L'Observateur.
«Face aux enquêteurs, M. Mbaye, maçon autoproclamé, n'a reconnu qu'un passé limité de 15 jours de détention pour usage de chanvre indien, rejetant catégoriquement toute implication dans cette opération d'envergure.» Repris par le journal, il a affirmé «qu'il se trouvait chez lui, au moment des faits, [attendant son] ami d'enfance, [G. Dieng], censé lui livrer du haschich pour sa consommation personnelle.»
Or, ses dénégations sont contredites par «des preuves matérielles mises à jour lors de la perquisition de son domicile», notamment une clé de moto T-Max que Mbaye avait déjà prétendu avoir vendu à un certain M. Laye avant de s'emmêler les pinceaux.
Autre découverte accablante, avance la même source, «l'enquête a également permis de lever le voile sur un patrimoine qui tranche radicalement avec son discours de modestie financière» surtout après «la saisie par la police d'une maison cossue à Diamaguène, un verger à la zone de Captage et d'autres biens d'une valeur significative». Or, le présumé cerveau n'avait mentionné que «son bétail et une supposée demeure rudimentaire dans son village natal de Ngeune Sarr», pointe le titre du Groupe futurs médias.
L'Observateur confie que le cerveau présumé a été également trahi par «les réquisitions téléphoniques», démontrant «une collaboration étroite avec l'ensemble de la bande» :
«Les éléments trouvés dans son téléphone montrent [aussi] des liens avec un certain Tatfa, avec qui il gère un vaste réseau de redistribution de cette drogue. L'enquête a également révélé qu'il tentait d'acquérir un terrain à Keur Ndiaye Lô [et qu'il avait] déjà versé un acompte de 5 millions F Cfa sur un montant total de 8 millions au vendeur de parcelles.»
Entendue dans le cadre de l'enquête, Fatou Bintou Mbao, copropriétaire de «Touba Taïba Automobile», enfonce les mis en cause, déclarant «avoir été mise en contact avec M. Mbaye, G. Dieng par un nommé Diop pour la location d'un véhicule Hyundai Sante Fe rouge».
Il s'agit d'un des véhicules impliqués dans la course-poursuite entre les éléments de l'Ocrtis et les trafiquants.
L'enquête déclenchée après la saisie de 277,5 kg de drogue a révélé «une organisation sophistiquée et des biens dissimulés», renseigne L'Observateur.
«Face aux enquêteurs, M. Mbaye, maçon autoproclamé, n'a reconnu qu'un passé limité de 15 jours de détention pour usage de chanvre indien, rejetant catégoriquement toute implication dans cette opération d'envergure.» Repris par le journal, il a affirmé «qu'il se trouvait chez lui, au moment des faits, [attendant son] ami d'enfance, [G. Dieng], censé lui livrer du haschich pour sa consommation personnelle.»
Or, ses dénégations sont contredites par «des preuves matérielles mises à jour lors de la perquisition de son domicile», notamment une clé de moto T-Max que Mbaye avait déjà prétendu avoir vendu à un certain M. Laye avant de s'emmêler les pinceaux.
Autre découverte accablante, avance la même source, «l'enquête a également permis de lever le voile sur un patrimoine qui tranche radicalement avec son discours de modestie financière» surtout après «la saisie par la police d'une maison cossue à Diamaguène, un verger à la zone de Captage et d'autres biens d'une valeur significative». Or, le présumé cerveau n'avait mentionné que «son bétail et une supposée demeure rudimentaire dans son village natal de Ngeune Sarr», pointe le titre du Groupe futurs médias.
L'Observateur confie que le cerveau présumé a été également trahi par «les réquisitions téléphoniques», démontrant «une collaboration étroite avec l'ensemble de la bande» :
«Les éléments trouvés dans son téléphone montrent [aussi] des liens avec un certain Tatfa, avec qui il gère un vaste réseau de redistribution de cette drogue. L'enquête a également révélé qu'il tentait d'acquérir un terrain à Keur Ndiaye Lô [et qu'il avait] déjà versé un acompte de 5 millions F Cfa sur un montant total de 8 millions au vendeur de parcelles.»
Entendue dans le cadre de l'enquête, Fatou Bintou Mbao, copropriétaire de «Touba Taïba Automobile», enfonce les mis en cause, déclarant «avoir été mise en contact avec M. Mbaye, G. Dieng par un nommé Diop pour la location d'un véhicule Hyundai Sante Fe rouge».
Il s'agit d'un des véhicules impliqués dans la course-poursuite entre les éléments de l'Ocrtis et les trafiquants.
3 Commentaires
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Pourquoi donc dans toutes affaires de trafique, de vol, de truands en tout genre, de violences et même de meurtre touba s'y trouve impliqué d'une manière ou d'une autre. Que les tabatois se secouent pour leur sainte ville.
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il y a 1 jour (11:17 AM)-
Tu as des problèmes de comprehension khana tu es un frère à Abdou Mbow. C'est l'agence de location de voiture qui s'appelle Touba automobiles.
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{comment_ads}Reply_authorhey
il y a 1 jour (12:20 PM)Tay
il y a 1 jour (11:38 AM)Participer à la Discussion