Comme annoncé, le collectif Aar Sunu Élection a décidé de surseoir à sa marche silencieuse initialement prévue ce mardi à 15h. Ce, à la suite du communiqué du préfet de Dakar portant interdiction de la manifestation pacifique pour risque de perturbation de la libre circulation des personnes et de leurs biens. Face à cette situation, "la Plateforme regroupant des organisations de la société civile s’est réunie pour décliner un nouveau calendrier après une étroite conversation avec le préfet », a-t-on appris.
Ainsi, en marge d’une rencontre organisée ce jour dans un hôtel de la place, les membres dudit collectif renseignent que leur marche se fera le samedi 17 février 2024 à partir de 11h avec comme itinéraire SIPRES rond- point Liberté 6.
A cet occasion, Aar Sunu Election invite les Sénégalais de l’intérieur du pays et ceux de la diaspora à se mobiliser le même jour pour dire non à la réforme constitutionnelle prolongeant le mandat de Macky Sall.
7 Commentaires
Professeur Mary Teuw Niane
Au moment où les acteurs économiques, sociaux, culturels et politiques déroulent, à qui mieux-mieux, leurs plans d’actions pacifiques pour s’opposer fermement au coup d’État du Président-putchiste, arrivent, comme d’habitude, les envoyés spéciaux de la discorde, les messies de la paix, du dialogue et de la concorde, pour tenter de fracasser à coup de haches et de coupe-coupes, le combat en cours de l’immense majorité du peuple sénégalais contre le monstre anti-constitutionnel qui s’est emparé délibérément de notre pays.
Depuis hier, tous ceux qui sont aux ordres, tous ceux qui ont quelque chose à se reprocher, tous ceux qui doivent un retour d’ascenseur au régime du Président-putchiste et les éternels griots du régime, ont entamé une nouvelle dissertation, une nouvelle chanson et une symphonie pour expliquer l’accès de magnanimité du Président-putchiste, chanter sa bonté et attendrir les cœurs meurtris des Sénégalais pour qu’ils acceptent avec déférence l’amnistie que le Président-putchiste, dans son immense générosité, va offrir aux terroristes, aux affreux jihadistes, aux fauteurs invétérés de trouble à l’ordre public, aux actionneurs des forces occultes invisibles, aux spécialistes d’atteinte à la sûreté de l’État, etc., brebis galeuses parmi les plus dangereuses et les plus exécrables, qu’il va absoudre et réintégrer parmi les sages enfants de la République.
Y-a-t-il eu un terrible tremblement de terre qui a déréglé tous les cerveaux des salariés du dialogue et de la médiation ?
Un tsunami particulièrement violent est-il passé laver la tête des éminents membres de notre société bien pensante?
Une tornade, hors saison, particulièrement dévastatrice, a-t-elle transplanté les porteurs de voix gracieusement payés dans un nouvel Eldorado pacifique ?
Pourtant le coup d’État est là, flagrant, cynique et froid !
Pourtant, comme par le passé, cette fois-ci devant les observateurs du monde entier, en pleine période de campagne électorale, le Président-putchiste interdit les manifestations pacifiques, les caravanes des candidats, la distribution de leurs prospectus, etc.
Pourtant, sans pudeur, sans vergogne et sans une once de compassion, on continue à tuer froidement des jeunes manifestants.
Et si Galilée était encore vivant, face à l’évidence de la forfaiture et de la terreur autoritaire qui s’abattent délibérément, publiquement et implacablement sur notre peuple et notre Nation, il se serait exclamé : pourtant, c’est un coup d’État !
Ils font exprès hors sujet !
Ils veulent simplement nous diviser, nous distraire et endiguer la dynamique unitaire des principales forces économiques, sociales, culturelles et politiques du pays.
La peur n’est plus dans les chaumières.
Elle a envahi l’Avenue Léopold Sédar Senghor, les maisons huppées de Fahn, Mermoz et des Almadies.
La haute classe dirigeante, les laudateurs, les grands couturiers des textes juridiques, les fossoyeurs des biens publics, les assassins de jeunes innocents, les opportunistes des bonnes affaires politiques, toute cette vermine qui grouille dans notre pays, se sont donné la main, effrayés jusqu’à la moelle, dans un dernier sursaut de survie, pour assassiner notre démocratie, notre État de droit, notre justice, nos libertés et notre vivre ensemble.
À côté du Président-putchiste, sont arrivés à la rescousse les anciens Présidents de la République dont le communiqué sibyllin, hors sujet, hors du temps, ne mérite même pas un zéro pointé. Ont-ils réellement conscience de ce qui se passe dans leur pays ?
En fait, ce remue-ménage, n’est-il pas le signe avant-coureur de la préparation d’un nouveau coup d’État à la veille de la décision tant attendue du Conseil constitutionnel ?
L’amnistie ne serait-elle pas, en réalité, la nouvelle pilule pour faire avaler au peuple sénégalais l’usage par Président-putschiste de l’article 52 de notre Constitution au cas très probable où le Conseil constitutionnel désavouerait l’Assemblée nationale qu’il a instrumentalisé.
L’amnistie servirait aussi à blanchir les assassins invisibles qui tuent impunément depuis des années les manifestants.
L’amnistie mettra une chape de plomb sur les meurtres commis.
Les meurtriers pourront tranquillement, en toute quiétude, vaquer à leurs occupations, narguer effrontément les familles de leurs victimes, impunément jusqu’à leurs derniers souffles.
Le Sénégal n’a pas besoin d’une nouvelle loi scélérate d’amnistie.
Le Sénégal a juste besoin que le dictateur libère ses prisonniers indûment arrêtés, leur restituent leurs droits civiques confisqués et que les assassins soient poursuivis.
Tout discours, tout communiqué, toute action qui ne va pas dans le sens de la reconnaissance explicite du coup d’État, de la restauration du processus électoral, de l’organisation des élections présidentielles le 25 février 2024, de la passation de pouvoir le 2 avril 2024 et du départ effectif du pouvoir du Président-putschiste le 3 avril 2024, fait hors sujet, travaille consciemment ou inconsciemment pour le renforcement du coup d’État en cours.
Tous unis pour l’échec le plus rapidement possible du Coup d’État !
Non à un nouveau coup d’État !
Dakar, mardi 13 février 2024
Prof Mary Teuw Niane
De toutes les tares dont souffre la société sénégalaise, le «maslah» est à mettre en tête de gondole.Cette pratique séculaire qui s’est inscrite dans l’adn de tout un peuple a fait le nid du mensonge perpétuel. Au Sénégal, on ment à tous les étages, toutes les sphères, tout le temps, sous le sceau du «maslh».Des sphères religieuses aux administrations, en passant par les familles et les cercles d’amis, la vérité est toujours étouffée, sous prétexte de soutoureu, maslah et compagnie.Je ne vous parle pas d’un phénomène d’aujourd’hui. Je suis plus près du crépuscule de ma vie que de son aube et j’ai toujours connu cela, beaucoup cela et pas grand-chose d’autre face à la vérité.Aujourd’hui, à un moment clé de notre histoire, un point de bascule ou de rebroussement comme diraient les matheux, deux anciens présidents de la République se sont prêtés au jeu. Dans le fond, ils ne sont pas à blâmer mais, dans la forme, ils le sont. Ils ont été, tour à tour, acteurs puis spectateurs passifs du désarroi de la société sénégalaise et ils osent demander à la jeunesse de ne pas manifester son désaccord face à leur successeur qui s’est fabriqué un destin d’apprenti-dictateur maître absolu d’une démocratie à confisquer. C’est gentil de nourrir son peuple de maslah en appelant au dialogue. Ils auraient été inspirés d’exiger du président actuel qu’il respecte le calendrier constitutionnel qui s’impose à lui avant de parler de dialogue. Tous les deux ne se sont pas comportés en sages comme le voudraient leur âge et les fonctions qu’ils ont occupées à la tête du pays. Avant de vouloir protéger un pays et son gouvernement, il faut d’abord protéger son peuple et surtout sa jeunesse. A cette dernière, on ne doit pas apprendre la soumission. Qui ne se rappelle pas qui avait demandé à la jeunesse thiessoise d’accueillir le président de l’époque avec des pierres ? Je ne balance pas, j’ai seulement encore un peu de mémoire pour me convaincre que la demande faite à deux par les anciens adversaires manque de sincérité et d’objectivité. Une tare n’a pas besoin d’être soutenue par une institution et, quoiqu’on en pense, ancien président reste quand même une institution, au moins morale. Vous avez le droit de ne pas partager mon point de vue, mais dans la courtoisie et l’objectivité.Être témoin de son époque, cela vous donne des obligations et se taire sur ce qui se trame chez nous serait un crime pour tout sénégalais. J’ai la prétention d’en être un !
tous a la manifestation vendredi 16
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En Février, 2024 (20:39 PM)Joe
En Février, 2024 (21:34 PM)CETTE ORGANISATION DE CHOMEUR VONT TOUT FAIRE POUR BRULER LE PAYS
WELL ILS NONT INVESTIT C POURQUOI IL SEN FOUT
Observateur
En Février, 2024 (22:39 PM)début campagne c'était le 03/02 aujourd'hui on est au 13/02 soit 10 jours manquer qu' on va compléter a partir du 25 /02 ( + 10 jours) pour faire l'élection présidentielle vers la semaine 07/03 au dimanche qui coïncide à la fin de la campagne électoral
@ Tab From Doulobou
En Février, 2024 (02:52 AM)Participer à la Discussion