La protection de l’enfant est une haie d’obstacles dans plusieurs pays d’Afrique. Les chiffres l’illustrent amplement. L’Ong International Budget Partnership (IBP) a préconisé l’accroissement du budget alloué à la protection de cette couche vulnérable qui représente 39, 2 % de la population du Sénégal.
« La Délégation générale à la Protection sociale a prévu une part de 7 % du budget national à l’horizon 2035 pour la protection sociale. On est encore loin de ce taux. Les pouvoirs publics doivent davantage consacrer des investissements garantissant le droit à l’école, le droit de l’accès aux services de l’eau et de l'assainissement à cette couche », a défendu le chargé de programme à IBP, Djibril Badiane. Cette organisation a fait le plaidoyer le 22 décembre 2023 devant l’Assemblée Nationale du Sénégal. Ce ciblage vise à donner des arguments aux parlementaires afin qu’ils défendent mieux des budgets sensibles à la protection de l’enfant. « Nous sommes venus à l’Assemblée nationale pour montrer des évidences aux députés. Ainsi, ils pourront mieux argumenter afin que nous puissions avoir des budgets sensibles à la protection de l’enfant », a expliqué Djibril Badiane. Cette action de plaidoyer intervient dans le cadre du « dialogue parlementaire autour de la budgétisation sensible à la protection des droits de l’enfant ».
1 Commentaires
Assemblée Nationale Et Protect
En Décembre, 2023 (20:04 PM)Si les structures publiques ne peuvent accueillir tous les enfants sénégalais abandonnés, il va falloir mettre en place un programme bien structuré pour accompagner les personnes de bonne foi. Ces personnes pourront ainsi obtenir les papiers que l'Etat leur demande et développer toutes les compétences requises pour s'occuper de ces bébés abandonnés.
La prévention : Il ne suffit pas d'annoncer un réflexion sur l'augmentation du budget. Il faut aussi examiner les causes du problème. L'Assemblée nationale doit voter une loi pour responsabiliser les géniteurs de ses enfants abandonnés. Cette loi doit être accompagnée d'une campagne de communication pour que les Sénégalais la comprennent et d'une campagne de sensibilisation pour leur rappeler qu'il vaut mieux se marier, à la mairie, avant de faire des enfants. Je pense que si chaque mairie a un Serigne daara comme employé, il pourra célébrer le mariage religieux en présence de l'officier de l'état civil A LA MAIRIE.
Enfin, la protection de l'enfant concerne les enfants de nationalité sénégalaise. Les enfants talibés ou les bébés nés de parents étrangers doivent être retournés à leurs parents ou au bureau de la protection de l'enfant dans leur pays d'origine.
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