Le Président de la République a lancé le 22 avril 2021, le programme XËYU NDAW ÑI pour le recrutement de 65 000 jeunes dans les secteurs de l’éducation, de la reforestation, du reboisement, de l’hygiène publique, de la sécurité, de l’entretien routier, du pavage des villes, entre autres.
Intervenant dans le domaine du développement d’infrastructures routières urbaines, le Programme de Modernisation des Villes (PROMOVILLES) a été impliqué dans l’exécution dudit Programme XËYU NDAW ÑI à travers la mise en œuvre d’un projet spécial de pavage.
Aujourd’hui, grâce à ce projet, PROMOVILLES a permis à 1676 jeunes d’accéder à un emploi dans les travaux de pavage leur permettant ainsi d’acquérir un métier, de renforcer leur employabilité et de gagner des revenus, en plus d’améliorer la mobilité dans les communes par la réalisation de 185 000 m2 de voiries en pavés.
Ces jeunes des communes Dalifort, Yeumbeul Nord, Keur Massar, Kaolack, Fatick, Kaffrine sélectionnés à la suite d’un processus démocratique d’appel public à candidatures, ont bénéficié de formation qualifiante avant leur insertion dans les entreprises chargées des travaux de pavage.
Plus que jamais satisfaits d’avoir un revenu et, surtout, un métier et de penser devenir un employeur par la création de GIE, des jeunes bénéficiaires témoignent de la concrétisation du XËYU NDAW ÑI avec le PROMOVILLES.
Mame Diarra DABO, Bénéficiaire (Kaolack)
« Durant c’est 15 jours nous avons gagné pas mal d’argent, cette insertion correspond à notre attente parce qu’avant nous n’avions pas cette possibilité de travailler et de gagner quelque chose en 15 jours. Le programme Xëyu Ndaw Ni nous a permis, nous les jeunes d’avoir une source de revenu, de gagner un peu plus, d’avoir un métier. »
Yoro BA, Bénéficiaire (Kaffrine)
« Avant on cultivait pendant la saison des pluies et après on le vendait au marché ou conduire des motos Djakarta pour pouvoir nourrir notre famille, ce n’était pas aussi rentable. Mais aujourd’hui, on nous apporte un métier et du travail dans notre ville ici à Kaffrine où on gagne des revenus corrects. Nous ne pouvons qu’en être heureux. »
Sokhna NGOM, Bénéficiaire (Dakar, Commune de Biscuiterie)
« J’étais serveuse dans un restaurant de la place et c’était un travail difficile et très prenant. Avec le pavage, même s’il y’a la chaleur, je crois que j’ai plus davantage à ce travail en termes de revenus. Mais aussi, j’ai du temps libre à la descente qui me permet de faire autre chose ou de me reposer. »
Les résultats concluants du projet qui compte créer au moins 2000 emplois d’ici décembre 2023, orientent déjà les premiers bénéficiaires dans l’entreprenariat avec la mise en place de GIE pour mieux saisir les opportunités locales relatives au marché du pavage.
Par ailleurs, entre places publiques, allées piétonnes et voiries, les axes réalisés par ces jeunes des différentes localités changent le visage des communes et améliorent le cadre de vie et la mobilité des populations, à leur plus grand bonheur.
Abdou Samad KANE, Usager (Kaolack)
« Nous sommes contents de ces travaux (pavage des allées piétonnes) effectués par ces jeunes. Nous savons que l’objectif, c’est d’améliorer notre cadre de vie et cela nous fait vraiment plaisir. Avant, nous avions des difficultés pour circuler parce que y’avait trop d’embouteillage et même pour contourner on avait des problèmes à cause des riverains qui préféraient marcher sur la route que le sable. Et si les travaux continuent comme ça je pense qu’on n’aura plus de soucis à se faire… ».
Les activités se poursuivent dans les localités concernées et 644 nouveaux emplois de jeunes sont attendus d’ici la fin de l’année 2023.
8 Commentaires
Sayfu
En Mai, 2023 (14:56 PM)Mane Mi
En Mai, 2023 (15:58 PM)Ddgaye
En Mai, 2023 (16:47 PM)En regardant la photo, je me dis que je n'arriverai jamais à comprendre le mode de fonctionnement des sénégalais et pourtant j'en suis un. Sur à peine 10m2, je compte une quinzaine de personnes qui se marchent dessus. Sachant que deux personnes ne produisent pas la même qualité de travail, qu'est-ce que cela va produire au final ? Quand j'étais petit, aux champs, on s'y prenait autrement en attribuant à chacun sa surface à cultiver (sass). On faisait le job sans que la houe du voisin ne vienne vous titiller les guibolles. Tout ça pour dire qu'avant de se mettre au travail, il faut d'abord apprendre à rationaliser sa façon de s'y prendre.
Moa
En Mai, 2023 (10:28 AM)M
En Mai, 2023 (10:49 AM)Participer à la Discussion