L’environnement fiscal sénégalais doit être adapté à la finance islamique, le Programme de développement de la microfinance islamique au Sénégal (PROMISE) a partagé dans le cadre d’un atelier tenu ce mardi 3 décembre les conclusions du mémorandum sur la fiscalité des instruments de finance islamique.
Ayant identifié les problématiques liées à la fiscalité de la finance islamique, ce mémorandum qui sera remis au ministère de la micro finance et produit par des experts en la matière vient proposer des solutions « tels que les comptes d'investissement, les ijaras, qui sont des contrats de location, et les sukuk, qui sont des instruments pour mobiliser des ressources longues, etc. Nous avons fait des propositions concrètes en vue de mettre les produits financiers islamiques au même pied d'égalité que les produits classiques en termes de traitement fiscal. On demande une neutralité fiscale qui réalise une équité entre les différents produits financiers qui visent et qui poursuivent la même substance économique», a souligné Dr Abdou Diaw, coordonnateur national du Programme de développement de la microfinance islamique au Sénégal (PROMISE).
Sur l’accès équitable aux financements, la microfinance islamique qui est un « des instruments innovants identifiés des leviers de la compétitivité de l’économie sénégalaise » sera un atout pour les entrepreneurs notamment les jeunes et les femmes.
En effet, l’Etat du Sénégal à travers le ministère de la microfinance, de l’économie sociale et solidaire met à la «disposition des sénégalais une finance islamique la plus adaptée possible si l'accompagnement n'est pas effectué par la fiscalité », a déclaré le directeur de cabinet du ministère de la microfinance, de l’économie sociale et solidaire, Mamadou Ndiaye.
Ainsi, en marge de l’atelier une convention a été signée entre Al Rahma une filiale de la banque nationale de développement économique (BNDE) et le PROMISE. Dans le cadre de cette convention, une ligne de financement de 160 millions de Francs CFA a été dégagée pour soutenir l’investissement dans la finance islamique.
6 Commentaires
Alerte
il y a 3 semaines (17:59 PM)Man ceedo bi, I am telling you. We should stop this guys.
African and proud.
Reply_author
il y a 3 semaines (20:49 PM)Arreter d'insulter les Senegalais.
Partout dans le monde, Europe, USA, Canada,.. les Etats s'interessent à la Finance Islamique. Car c'est un secteur financier en croissance et qui a été parmi les rares à etre preservé de la crise financière de 2008.
En resumé, beaucoup de musulmans pratiquants n'aiment pas l'idée de faire des transactions financieres avec les Banques qui pratiquent le RIBBA (l'usure).
Donc le besoin de creer ce secteur de la finance islamique est present. C'est l'offre qui fait defaut!
Bathie
il y a 3 semaines (22:01 PM)Toute personne qui prendra un prête islamique paiera des intérêts par A ou par B...comme dans la finance classique, mais les islamistes prennent ce profit d'une autre matière!!
Golo
il y a 3 semaines (23:07 PM)Ce verset repond exactement à ce qui tu viens de dire.
Il faut faire la différence entre bénéfice (profit) et l'usure.
Ce que l'Islam interdit c'est l'usure et non le profit dans une quelconque transaction.
La finance islamique n'est pas un contournement comme tu sembles le dire. Il se base sur des mécanismes connus et licites.
Nous allons nous suffir de ce qu'Allah a lui même répondu à ceux qui veulent faire l'amalgame entre les deux.
Sourate Baqara (La Vache), verset 275
Reply_author
il y a 2 semaines (14:46 PM)Gas
il y a 3 semaines (08:46 AM)Une blague !
Une banque qui ne gagne pas sa vie meurt de suite.
Soit elle gagne par des taux d'intérêt soit par voix détournée en transférant les taux d'intérêt sur les prix de revente.
En réalité c'est du pareil au même.
Monsieur
il y a 2 semaines (15:42 PM)Participer à la Discussion