Sous le thème "Quel plaidoyer pour une sécurité routière durable au Sénégal ?", la 18e édition de la Semaine nationale de la prévention routière a débuté ce mardi 10 octobre à travers le pays. Jusqu'au 14 octobre, une série d'activités et d'initiatives seront déployées pour sensibiliser la population aux enjeux cruciaux de la sécurité routière.
La cérémonie d'ouverture a rassemblé plusieurs personnalités, dont le représentant du Ministre des Infrastructures des Transports Terrestres et du Désenclavement, le Président de la Nouvelle Prévention Routière du Sénégal, Mor Adj, le Directeur Exécutif de l'Association des Assureurs du Sénégal, Dr Mactar Faye, la Présidente de l'Association des Assureurs du Sénégal, Oumou Niang Touré, ainsi que Boubacar Diop, secrétaire général de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser).
Cette semaine sera marquée par des campagnes de sensibilisation visant à répondre à la question cruciale : "Comment sauver davantage de vies sur nos routes ?". Le Directeur Exécutif de l'Association des Assureurs du Sénégal, Dr Mactar Faye, a identifié trois solutions essentielles pour améliorer la sécurité routière : "La première, c’est la formation. On ne peut pas respecter ce que l’on ignore, sans formation, vous ne savez rien et elle améliore vos connaissances. Cette année, il y a un plaidoyer qui se fera pour faire en sorte que l’éducation routière puisse être intégrée dans les programmes scolaires. La deuxième solution est de continuer à sensibiliser pour permettre à l’individu d’adopter un comportement responsable et citoyen lorsqu’il sera au volant de son véhicule. La troisième solution est que l’on ne peut pas faire de la sécurité routière en restant sur le registre de la banalisation ou de l’émotion. Je pense qu’il faut sanctionner. Et quand je parle du binôme contrôle-sanction, c’est exactement de ça qu’il s’agit."
Quant à elle, Oumou Niang Touré, Présidente de l'Association des Assureurs du Sénégal, a souligné l'importance d'une "introspection" de la part de chaque citoyen en ce qui concerne la sécurité routière.
Boubacar Diop, secrétaire général de l'Agence nationale de sécurité routière (ANASER), a considéré le thème de cette année comme un "appel" lancé non seulement aux autorités, mais également aux acteurs tels que les transporteurs et les usagers de la route. Il a ajouté : "C'est un thème qui rencontre nos objectifs qui sont de réduire les accidents à près de 50% d'ici 2030." Il a également appelé les conducteurs à faire preuve de vigilance, en rappelant que le non-respect de la vitesse, la fatigue et l'utilisation du téléphone au volant sont autant de facteurs de risque conduisant aux accidents.
En ce qui concerne les statistiques récentes, Boubacar Diop a informé que l'année 2022 avait enregistré près de 700 victimes d'accidents de la route. Grâce à des mesures de prévention, dont l’interdiction du voyage de nuit pour les transporteurs, le nombre de décès avait été réduit, et il a indiqué que pour l'année 2023, bien que les chiffres précis n'aient pas été dévoilés, il y avait eu moins de décès. Cette amélioration est attribuée en grande partie aux directives émises par le gouvernement lors du conseil interministériel sur la sécurité routière suite au drame qui s’était produit à Sikilo.
Toutefois, Boubacar Diop a également signalé une recrudescence des accidents en 2023, atténuée par les mesures prises par l'État du Sénégal. Il a identifié les zones accidentogènes, en particulier sur la nationale 1 et à Kaffrine, en précisant que plus de 80% des accidents se produisaient la nuit. La vétusté du parc automobile a été identifiée comme l'une des causes de ces accidents.
La Semaine nationale de la prévention routière se poursuivra avec une série d'activités visant à sensibiliser le public et à promouvoir une conduite responsable sur les routes sénégalaises. Des activités auront lieu le mercredi à l’ex Pikine 2, le jeudi au monument de la renaissance, le vendredi à Diamniadio et le samedi à Nganda dans la région de Kaffrine.
1 Commentaires
Prévention
En Octobre, 2023 (17:14 PM)Toutes cette énergie confisquée au nom des khawarés réligieuses et prières (niane) qui ne rapportent rien si on l'avait investit dans la connaissance directe (sciences, technologie, biologie, mathématique, physique, chimie, électronique, pétrochimie, génie civile, agronomie j'en passe, je crois que le marabout peut être n'aurait pas besoin de vider les poches de ses talibés pour aller se payer un luxe de voiture de 100000 euro, car ses talibés libérés de cette eslavagisme d'intéret auraient peut être cette connaissance directe qui leur permettraient de concevoir et fabriquer une telle voiture ici même dans le pays.
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