M. Guèye et Y. Thiam ont été condamnés à sept ans de réclusion criminelle. Le premier, chauffeur de son état, a engagé le second pour dépouiller son patron. «Les faits se sont déroulés le 31 juillet dernier, rembobine L'Observateur. Après avoir concocté un plan avec Y. Thiam, le jeune M. Guèye est allé conduire son employeur qui effectuait une livraison au village de Palal, dans la commune de Pout.»
Comme convenu par téléphone avec son complice, Thiam, accompagné de trois autres individus, s'est posté sur «un lieu isolé de la route» avant de passer à l'acte, indique le journal. La même source explique que le chauffeur leur a facilité la tâche : «Munis d'armes blanches et de gourdins, [les malfaiteurs] attendaient l'arrivée de M. Guèye et de son patron. Le chauffeur s'est [arrêté] devant [les bandits] pour leur permettre d'attaquer le véhicule. Brandissant leurs armes, ils se sont acharnés sur le commerçant [M. Aïdara], l'ont violenté, puis emporté son argent, estimé à près de 2 millions de francs Cfa.»
Pour ne pas éveiller les soupçons, le chauffeur «s'est infligé des blessures». Il est allé jusqu'à «simuler la perte de son téléphone portable». Ce qui n'empêchera pas son arrestation par les gendarmes suite à la plainte déposée par son patron.
Soumis à un feu roulant de questions, Guèye finit par craquer. Dans ses aveux, il reconnait avoir «tout orchestré» et balance son acolyte. Cueilli à son tour, Thiam cite ses amis S. Ndiaye, P. Sy et A. Ciss, en compagnie de qui il aurait commis l'agression.
Inculpés et placés sous mandat de dépôt pour les chefs d'accusation d'association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec usage d'armes, de violence et de véhicule, les cinq ont été attraits devant la barre de la Chambre criminelle du Tribunal de Thiès.
Le chauffeur, repris par L'Obs, a expliqué que son employeur «ne lui payait que 40 000 F Cfa par mois», pour justifier son acte.
Le titre du Groupe futurs médias précise toutefois que l'étau s'est desserré autour de trois accusés. Le maître des poursuites, contrairement à Guèye et Thiam, a demandé l'acquittement de Ndiaye, Sy et Ciss, faute de preuves contre eux.
Comme convenu par téléphone avec son complice, Thiam, accompagné de trois autres individus, s'est posté sur «un lieu isolé de la route» avant de passer à l'acte, indique le journal. La même source explique que le chauffeur leur a facilité la tâche : «Munis d'armes blanches et de gourdins, [les malfaiteurs] attendaient l'arrivée de M. Guèye et de son patron. Le chauffeur s'est [arrêté] devant [les bandits] pour leur permettre d'attaquer le véhicule. Brandissant leurs armes, ils se sont acharnés sur le commerçant [M. Aïdara], l'ont violenté, puis emporté son argent, estimé à près de 2 millions de francs Cfa.»
Pour ne pas éveiller les soupçons, le chauffeur «s'est infligé des blessures». Il est allé jusqu'à «simuler la perte de son téléphone portable». Ce qui n'empêchera pas son arrestation par les gendarmes suite à la plainte déposée par son patron.
Soumis à un feu roulant de questions, Guèye finit par craquer. Dans ses aveux, il reconnait avoir «tout orchestré» et balance son acolyte. Cueilli à son tour, Thiam cite ses amis S. Ndiaye, P. Sy et A. Ciss, en compagnie de qui il aurait commis l'agression.
Inculpés et placés sous mandat de dépôt pour les chefs d'accusation d'association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec usage d'armes, de violence et de véhicule, les cinq ont été attraits devant la barre de la Chambre criminelle du Tribunal de Thiès.
Le chauffeur, repris par L'Obs, a expliqué que son employeur «ne lui payait que 40 000 F Cfa par mois», pour justifier son acte.
Le titre du Groupe futurs médias précise toutefois que l'étau s'est desserré autour de trois accusés. Le maître des poursuites, contrairement à Guèye et Thiam, a demandé l'acquittement de Ndiaye, Sy et Ciss, faute de preuves contre eux.
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