Un tailleur nommé C. A. Ndiaye et un technicien de surface du nom de K. Guèye étaient devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, ce mardi 23 avril. Les deux hommes étaient jugés pour acte contre-nature, mais le premier répondait aussi du délit d’infection volontaire du VIH Sida à une personne.
Les faits présumés se sont déroulés le 16 avril au niveau des grottes situées aux abords de la porte du Millénaire. D’après L’AS, qui a assisté à l’audience, les mis en cause ont été surpris en pleins ébats sexuels par des éléments du commissariat de Rebeuss en patrouille. Conduits à la police, les deux hommes ont servi des déclarations contradictoires.
C. A. Ndiaye a reconnu les faits et informé les policiers qu’il est atteint du Sida. Il ajoutera qu’il a entretenu des relations sexuelles avec d’autres hommes dont le dernier, avant K. Guèye, serait domicilié à la Médina.
Ce dernier a servi une version légèrement différente. Il avoue qu’il avait certes l’intention de coucher avec son co-accusé, mais qu’ils ne sont pas passés à l’acte au moment de l’arrivée de la patrouille. Il assure qu’ils étaient en train de discuter quand les policiers ont débarqué. Les prenant pour des agresseurs, il s’est enfui.
Cette déclaration, K. Guèye l’a maintenue au procès. C. A. Ndiaye, en revanche, qui avait reconnu les faits au commissariat, a varié au tribunal. «À l’enquête, j’ai fait mes aveux sous la contrainte, a-t-il déclaré à la barre. Je portais un jellaba. Je suis parti sur les lieux à 20 heures. Mais je n’ai jamais entretenu de relation sexuelle avec mon coprévenu.»
Jugeant les faits constants, le procureur a requis deux ans ferme contre les mis en cause, qui sont en détention préventive depuis le 19 avril. Le tribunal rend son délibéré le 30 avril.
Les faits présumés se sont déroulés le 16 avril au niveau des grottes situées aux abords de la porte du Millénaire. D’après L’AS, qui a assisté à l’audience, les mis en cause ont été surpris en pleins ébats sexuels par des éléments du commissariat de Rebeuss en patrouille. Conduits à la police, les deux hommes ont servi des déclarations contradictoires.
C. A. Ndiaye a reconnu les faits et informé les policiers qu’il est atteint du Sida. Il ajoutera qu’il a entretenu des relations sexuelles avec d’autres hommes dont le dernier, avant K. Guèye, serait domicilié à la Médina.
Ce dernier a servi une version légèrement différente. Il avoue qu’il avait certes l’intention de coucher avec son co-accusé, mais qu’ils ne sont pas passés à l’acte au moment de l’arrivée de la patrouille. Il assure qu’ils étaient en train de discuter quand les policiers ont débarqué. Les prenant pour des agresseurs, il s’est enfui.
Cette déclaration, K. Guèye l’a maintenue au procès. C. A. Ndiaye, en revanche, qui avait reconnu les faits au commissariat, a varié au tribunal. «À l’enquête, j’ai fait mes aveux sous la contrainte, a-t-il déclaré à la barre. Je portais un jellaba. Je suis parti sur les lieux à 20 heures. Mais je n’ai jamais entretenu de relation sexuelle avec mon coprévenu.»
Jugeant les faits constants, le procureur a requis deux ans ferme contre les mis en cause, qui sont en détention préventive depuis le 19 avril. Le tribunal rend son délibéré le 30 avril.
3 Commentaires
Toubab Français
En Avril, 2024 (08:11 AM)Autant revenir aux hommes des cavernes...!!
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