Les faits remontent au samedi 3 et vendredi 9 septembre. Deux pirogues transportant des migrants à destination des côtes européennes sont interceptées au large des bolongs de Djifer, dans les iles du Saloum.
D’après des informations de Seneweb, les opérations menées par les enquêteurs à la suite d’un renseignement ont abouti, après le déploiement d’une patrouille fluviale, à la localisation et à l’arraisonnement d’une première embarcation en détresse dans les eaux territoriales de Djifer avec à bord, plus d’une centaine de migrants et un important lot de matériel logistique destiné à leur alimentation et à la navigation maritime.
Le 9 septembre, poursuivant les investigations, une seconde pirogue a été interceptée avec trois migrants et le convoyeur.
Nos dernières informations révèlent que les deux principaux convoyeurs qui réclamaient des sommes comprises entre 200.000 et 500.000 F CFA par personne embarquée, ont été également arrêtés respectivement à Kayar et à Djifer et mis à la disposition des autorités judiciaires.
Sur le tableau de chasse des gendarmes, divers matériels dont 02 pirogues, 04 moteurs hors-bord de 40 et 60 chevaux, plus de 5 000 litres de carburant, des denrées alimentaires et des accessoires de cuisine sont également saisis.
7 Commentaires
Lg18
En Septembre, 2022 (12:38 PM)Macky ne leur donne pas de travail, en plus il vole ou met à la disposition des toubabs le peu de moyens dont nous disposons.
laissez-les partir, ils n'ont aucune change autre pour en sortir avec Macky comme président
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Il est impossible d'arreter la migration de la meme maniere qu'on ne peut pas arreter la mer avec ses bras. C'est un phenomene naturel qui a toujours existe depuis le debut de l'humanite. L'effort doit se concentrer sur un acces juste, ordonnée et contrôlée des africains a l'occident. Et Les dirigeants africain ont un moyen de pression pour obtenir gain de cause.
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En Septembre, 2022 (12:56 PM)Toutes les personnes interpellées n'auraient pas demander mieux que d'avoir un travail digne et rémunéré que d'être obligé en désespoir de cause de fuir le pays sans pour autant être assuré de ne pas perdre la vie en mer .Les passeurs sont des escrocs , ce sont eux qui doivent être jugés ainsi que les autorités politiques qui ont failli à leur rôle après élections truquées.
une honte ce pays