Des producteurs des périmètres maraîchers situés entre Diender et Cayar, dans la zone des Niayes, ne savent plus où donner de la tête. Ils sont confrontés à de sérieux problèmes de conservation de leurs productions. Ils ont étalé leur désarroi au cours d’un rassemblement pacifique et lancé un cri du cœur à l'endroit des nouvelles autorités étatiques.
De Mbidieum à Thieudeum, en passant par le lac Tanma, la zone, avec ses florissants champs d'oignons, a battu cette année le record de la production. Doudou Diop, secrétaire général de la Fédération des agropasteurs de la zone de Diender, souligne : « Les gens arrivent à faire de la production maraîchère. Tous les champs d'oignons ont mûri, mais les agriculteurs sont confrontés à un problème de stockage et de conservation. Quand on produit beaucoup et qu'on n'a pas des lieux de conservation, la production va pourrir. Que ça soit l'oignon ou la pomme de terre, la conservation doit être près des champs, à côté du producteur, ceci pour l'encourager, mais aussi le rassurer. »
Les agriculteurs des Niayes disent avoir appris que des lieux de conservation ont été créés, mais, déplorent-ils, « c’est dans des endroits qui sont très distants des zones de production. Ce sont là des difficultés que subissent les producteurs des Niayes, en particulier au niveau des communes de Cayar et de Diender ».
Par ailleurs, ils plaident pour « la préservation de la zone qui est aujourd'hui menacée, surtout par rapport à l'extraction du zircon, mais aussi de la route qui va traverser une grande partie de la zone maraîchère, faisant que ces paysans seront totalement isolés ».
Le constat est amer. Une grande quantité de la production d'oignons dort dans les périmètres maraîchers de Diender et de Cayar où les producteurs sont confrontés à beaucoup de difficultés.
8 Commentaires
Les Enfants commencent à lui crier son nouveau nom dans la Rue
Entrepôt
En Mai, 2024 (23:25 PM)Depuis des années on connaît les solutions, mais ni l'état et les producteurs ne sont engagés à relever le défi d'implantation d'unités de conservation des produits horticole,
Le Mali et le Burkina Faso on dépassé le Sénégal dans leur politique de création d'unités de transformations, même l'oignon sechee et mise en poudre aurait permis d'éviter ces pertes.
Les mangues pourrissent au Sénégal, on compte qu'une petite unité de séchage de fruits au Sénégal.
Alors qu 'au Burkina Faso c'est une centaine d'unités qui n'arrive pas à satisfaire la demande du marché Européens
Nous pietinons dans ce Pays !
Défenseur
En Mai, 2024 (07:15 AM)Mor
En Mai, 2024 (08:22 AM)Ils savent tous ceux qu'il faut faire mais ils sont tous des politiciens, très souvent des capteurs de fonds... je ne parle même pas des commerçants qui s'engraissent sur le dos du petit producteur.
Senegalais
En Mai, 2024 (10:07 AM)Participer à la Discussion