Les mutilations génitales féminines (MGF) sont une triste réalité à Sedhiou, avec un taux compris entre 70 et 90 %. Les causes de cette pratique sont situées dans les réalités socioculturelles. Pour éradiquer le mal, 150 jeunes et 50 exciseuses sont enrôlés. Les premiers, en tant que relais et vecteurs de changement, vont mener la sensibilisation dans les zones ciblées. Les les exciseuses, elles, sont mobilisées pour être informées des mesures juridiques en vigueur contre les contrevenants, mais également des opportunités d'emploi que leur offre le projet Devenir d'Amreef.
Au-delà de cette cible, la coordination du projet Devenir est aussi en synergie avec les organisations de la société civile, le monde scolaire, la Direction générale de la Santé et de l'Action sociale. L'objectif, selon Cheikh Tidiane Dieng, est d'assurer une prise en charge holistique des cas de complication sanitaire fâcheux liés aux MGF dans des camps de réparation où les victimes pourront bénéficier de soins gratuits.
Cette rencontre des acteurs présidée par le gouverneur a permis de recueillir un certain nombre d'informations allant dans le sens de mieux maîtriser la situation en termes de zonage des poches de résistance et de persistance, a dit N'na Marang Djitte Mandiang, la 3e adjointe au maire de Sedhiou.
Pour elle, les collectivités territoriales sont invitées à renforcer la sensibilisation et à porter le plaidoyer au niveau central pour mieux assurer la prise en charge des victimes.
5 Commentaires
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En Août, 2024 (22:21 PM)Reply_author
En Août, 2024 (04:43 AM)Crime
En Août, 2024 (21:33 PM)Culture ou pas,c est barbare.c est de l obscurantisme.
Ou sont leurs sages et les gens doues de raison,comme dit le Saint coran? Ou?
Semblable a ceux durant le Jahiliyah qui enterraient leurs petites filles vivantes! Quelle difference!
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