La famille de Adji Diallo, décédée dans des circonstances troubles mardi dernier lors des émeutes de Ngor, est dans tous ses états. Par le biais de son avocat, Me Cheikh Koureyssi Ba, elle s’est d’abord insurgée contre la fuite du certificat de genre de mort de la victime retrouvé dans la presse.
« La famille de Adji Diallo tient à informer les parents, alliés et amis qui affluent de partout depuis le décès de sa fille, mais aussi l’opinion nationale et internationale, qu’elle est dans l’attente de la délivrance de ce document », a écrit l’avocat dans un post sur Facebook.
Le conseil d’embrayer : « À ce titre, ce matin même, (samedi), en ma compagnie, le père de la petite, accompagné de son frère, de deux de ses fils et de deux notables du village de Ngor, se sont rendus à la Brigade de Ouakam qui héberge celle de Ngor. »
Avant de poursuivre : « N’y ayant pas trouvé la cheffe de brigade que je n’ai pas réussi non plus à joindre au téléphone, j’ai appelé le colonel commandant la légion ouest de la gendarmerie nationale. Ce dernier m’a confirmé avoir localisé la dame qui était sortie et nous sommes convenus de revenir à 15 heures. La famille et moi-même avons donc quitté la brigade de gendarmerie de Ouakam peu avant 11 h 15 pour revenir à l’heure dite. »
Me Ba, repris par le journal Enquête, constate « la publication du certificat de genre de mort » alors même que « ce document est encore officiellement entre les mains de la gendarmerie nationale ». Ce qui, à son avis, décuple « la douleur de la famille ».
D’autant plus que l’avocat considère cette publication comme un crime « intolérable » commis de « sang froid » dans des conditions aussi « ahurissantes », en « violation flagrante et délibérée » du respect dû à la dignité de la personne humaine, mais aussi du secret de l’enquête.
Forte de ses constats, la famille souhaite l’ouverture « immédiate » d’une enquête pour situer les responsabilités au sujet de la « fuite » sur les réseaux sociaux du certificat de genre de mort. Selon son avocat, « elle se réserve également le droit de donner les suites idoines à cette indélicatesse dont les auteurs, après identification, devront être châtiés avec exemplarité. »
« Pour le reste, écrit la robe noire, la famille attend la publication du rapport final d’autopsie. » Lequel document devrait être disponible demain mardi ou après demain mercredi, au retour de l’expertise, commandée auprès d’un laboratoire spécialisé de Lille (France), d’un fragment métallique prélevé dans la partie droite du cerveau de la défunte.
C’est à la suite de ces préalables que la famille pourra récupérer le corps pour procéder à l’inhumation.
« La famille de Adji Diallo tient à informer les parents, alliés et amis qui affluent de partout depuis le décès de sa fille, mais aussi l’opinion nationale et internationale, qu’elle est dans l’attente de la délivrance de ce document », a écrit l’avocat dans un post sur Facebook.
Le conseil d’embrayer : « À ce titre, ce matin même, (samedi), en ma compagnie, le père de la petite, accompagné de son frère, de deux de ses fils et de deux notables du village de Ngor, se sont rendus à la Brigade de Ouakam qui héberge celle de Ngor. »
Avant de poursuivre : « N’y ayant pas trouvé la cheffe de brigade que je n’ai pas réussi non plus à joindre au téléphone, j’ai appelé le colonel commandant la légion ouest de la gendarmerie nationale. Ce dernier m’a confirmé avoir localisé la dame qui était sortie et nous sommes convenus de revenir à 15 heures. La famille et moi-même avons donc quitté la brigade de gendarmerie de Ouakam peu avant 11 h 15 pour revenir à l’heure dite. »
Me Ba, repris par le journal Enquête, constate « la publication du certificat de genre de mort » alors même que « ce document est encore officiellement entre les mains de la gendarmerie nationale ». Ce qui, à son avis, décuple « la douleur de la famille ».
D’autant plus que l’avocat considère cette publication comme un crime « intolérable » commis de « sang froid » dans des conditions aussi « ahurissantes », en « violation flagrante et délibérée » du respect dû à la dignité de la personne humaine, mais aussi du secret de l’enquête.
Forte de ses constats, la famille souhaite l’ouverture « immédiate » d’une enquête pour situer les responsabilités au sujet de la « fuite » sur les réseaux sociaux du certificat de genre de mort. Selon son avocat, « elle se réserve également le droit de donner les suites idoines à cette indélicatesse dont les auteurs, après identification, devront être châtiés avec exemplarité. »
« Pour le reste, écrit la robe noire, la famille attend la publication du rapport final d’autopsie. » Lequel document devrait être disponible demain mardi ou après demain mercredi, au retour de l’expertise, commandée auprès d’un laboratoire spécialisé de Lille (France), d’un fragment métallique prélevé dans la partie droite du cerveau de la défunte.
C’est à la suite de ces préalables que la famille pourra récupérer le corps pour procéder à l’inhumation.
7 Commentaires
Nous prions vraiment pour la fille.
Reply_author
En Mai, 2023 (14:57 PM)Comment réagirais tu si un membre de ta famille mourrait et qu'on était de faire un autopsie et c'est dans la presse que tu apprends la cause de mort?
Salam Bird
En Mai, 2023 (14:46 PM)I Am
En Mai, 2023 (15:07 PM)France Dégage
En Mai, 2023 (15:12 PM)Participer à la Discussion