L’affaire avait fait grand bruit. Le 24 décembre 2015, des policiers, accompagnés de membres de l’ONG Jamra, stoppent un mariage homosexuel qui se tenait au lycée Ibrahima Diouf de Kaolack. Les acteurs de la cérémonie sont arrêtés, déférés au parquet, jugés puis relaxés. Les Échos, qui n’a pas dévoilé son identité, a retrouvé l’un d’entre eux. Il a obtenu le statut de réfugié en Belgique, mardi dernier.
Avant d’être reconnu comme tel par la Cour du conseil des contentieux, celui que le journal désigne par «A.N.» a vu la commissaire générale aux réfugiés et aux apatrides lui refuser le titre. Et pour cause, souligne Les Échos, cette dernière nourrissait «des réserves quant à la véracité des faits» qui ont poussé le Sénégalais à introduire sa requête.
Dans son dossier, A.N. raconte qu’après avoir été relaxé par le tribunal, «par manque de preuve», la police lui a conseillé de quitter le Sénégal. Il suit ce conseil et se lance sur le chemin de l’exil, qui le mènera au Maroc, en Algérie, en Libye, en Italie, en France et enfin, le 10 octobre 2019, en Belgique.
Avant d’être reconnu comme tel par la Cour du conseil des contentieux, celui que le journal désigne par «A.N.» a vu la commissaire générale aux réfugiés et aux apatrides lui refuser le titre. Et pour cause, souligne Les Échos, cette dernière nourrissait «des réserves quant à la véracité des faits» qui ont poussé le Sénégalais à introduire sa requête.
Dans son dossier, A.N. raconte qu’après avoir été relaxé par le tribunal, «par manque de preuve», la police lui a conseillé de quitter le Sénégal. Il suit ce conseil et se lance sur le chemin de l’exil, qui le mènera au Maroc, en Algérie, en Libye, en Italie, en France et enfin, le 10 octobre 2019, en Belgique.
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En Août, 2024 (11:52 AM)Participer à la Discussion