Madar victime de contrefaçon ! Un individu fabriquait et écoulait sur le marché des produits contrefaits portant la marque de cette société. Mais les éléments du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao ont démantelé l'unité industrielle clandestine située au quartier Abdou Ndiaye. Selon des sources de Seneweb, les hommes du commissaire Ousmane Diop ont fait tomber le faussaire avec un impressionnant lot de produits de détergents. Détails !
Au cours de l'exploitation d'un renseignement relatif à un individu fabriquant des produits portant la marque Madar dans une chambre pour les livrer sur le marché, les policiers du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao ont démantelé une unité industrielle clandestine.
Suite à une filature, les éléments du Commissaire Diop ont pris la main dans le sac, B.C avec un lot de matériel portant la marque Madar et La Croix selon des sources de Seneweb proches du parquet.
La perquisition effectuée dans sa chambre s'est révélée fructueuse. Et pour cause, les limiers y ont saisi un impressionnant lot de produits détergents contrefaits:
"23 cartons emballés estampillés Madar, 59 bouteilles madar dont 45 déjà remplis d’un litre et 14 vides, 93 bouteilles Lacroix d’un litre dont 77 remplis et 16 vides, 312 bouteilles de 0.5 litres dont 270 remplis et 58 vides portant la marque madar, 01 baril de 100 litres remplis de mélange d’eau de javel, un ruban adhésif, un pot de colle blanche, une paire de gant et un sachet contenant de la soude", d'après nos sources proches du parquet.
Mis devant le fait accompli, le mis en cause s'est mis à table. Il a déclaré fabriquer de l’eau de javel en utilisant du grain de javel qu’il mélange avec du soude qu’il revend sur le marché. Le mis en cause a évoqué son statut de chômeur pour justifier son acte devant les enquêteurs.
La Direction de Madar s'est constituée partie civile
Au cours de l'enquête, le responsable de la société Madar s'est constitué partie civile dans cette affaire après son audition. Les résultats de l'analyse effectuée sur les produits détergents saisis, ont enfoncé le mis en cause.
Au terme de l'enquête, B.C a été déféré hier lundi au tribunal de grand instance de Pikine-Guédiawaye pour Installation d’unité industrielle sans autorisation administrative, contrefaçon de produits et mise en danger de la vie d’autrui.
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