Les chiffres sur la malnutrition et la faim ne cessent de grimper à travers le monde, dans un contexte marqué par les changements climatiques. D’après les Nations unies, 9,2 % de la population mondiale souffre de faim chronique, bien plus qu’avant la pandémie de Covid-19. La situation se dégrade fortement au Moyen-Orient, dans les Caraïbes et en Afrique au moment où, en Asie et en Amérique, on note une nette amélioration. Œuvrant dans l’humanitaire, l’Ong World Vision, présent dans plus de 100 pays, s’est donné comme mission de lutter contre la faim et la malnutrition à travers la campagne #ASSEZ.
C’est environ 19 % des ménages qui ont une consommation alimentaire non satisfaisante au Sénégal d’après des études conduites par World Vision. À l'échelle nationale, 9 % des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë, et 18 % d'un retard de croissance. En 2021, le nombre de personnes en situation d'insécurité alimentaire était estimé à 741 154 dans ce pays situé à l’extrême Ouest de l’Afrique. Des chiffres qui ne rassurent guère l’ONG qui a fini de lancer la campagne mondiale dénommée ENOUGH (ASSEZ) d'octobre 2023 à septembre 2026. L’objectif étant d’éradiquer la fin et la malnutrition dans le monde.
« Aujourd’hui, la situation de la malnutrition occupe la deuxième place dans les problèmes identifiés à travers le monde après la pauvreté. Nous avons donc jugé important d’aller vers cette problématique et d’accompagner ceux qui sont en train de travailler là-dessus afin de lutter contre la faim et la malnutrition », indique Balla Fall Niang responsable du plaidoyer, à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation, organisée ce jeudi 16 novembre par la direction de l’agriculture.
En plus de la tenue de conférences autour du thème « l’eau c’est la vie, nous nourrit », la direction de l’agriculture a installé des stands pour ses partenaires au sein de la sphère ministérielle, Ousmane Tanor Dieng de Diamniadio.
Ici, l’ONG World Vision Sénégal s’inscrit dans une logique d’information et de sensibilisation auprès de visiteurs qui peuvent être des décideurs, des gouvernants ou même la population. L’ONG World Vision entend impacter les politiques publiques en collaborant avec l’Etat qui, selon le responsable du plaidoyer, « fait des efforts » même si, poursuit-il « la situation est toujours critique ».
Les questions de faim et de malnutrition étant directement liées à l'eau, World Vision a pu forer « plus 800 puits » informe M. Niang. En outre, « sous avons également beaucoup de projets dans le domaine de l’agriculture, la lutte contre les changements climatiques, dans le domaine de la santé-nutrition » entre autres.
Mais par- dessus tout, l’ONG reste convaincue que l’Etat du Sénégal devrait davantage s’investir dans la lutte à travers « une réelle volonté politique ».
2 Commentaires
Pour mettre fin a la faim il faut arrêter l'hypocrisie et dégager les 11 accords coloniaux qui nous étouffent. C'est la base. Le reste suivra.
Rumenge Mutebutsi
En Novembre, 2023 (12:57 PM)Participer à la Discussion