Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, a annulé le licenciement de trois délégués du personnel, approuvé au préalable par l’inspection du Travail, demandant à la CBAO la réintégration des agents concernés. L’intervention du ministre est entachée de soupçons de conflit d’intérêts, selon Walf fadjri.
Dans son édition de ce jeudi, le journal de Front de terre signale que, il y a un an, Yankhoba Diémé, en tant que délégué du personnel à la BICIS et pour le compte du Syndicat des travailleurs de banque et établissements financiers, avait pris part à la médiation entre la CBAO et les agents virés. C’était au plus haut de la crise entre les deux parties.
En revenant sur leur licenciement, «le ministre […] vole au secours de ses amis syndicalistes», dénonce un chef d’entreprise qui s’est confié à Walf. «Vous ne pouvez pas être juge et partie. Tu ne peux pas être partie prenante en première instance et juge en deuxième instance, s’étouffe une autre source anonyme du quotidien d’information. Le bon sens lui aurait dicté de se récuser.»
En tout cas, la CBAO ne compte pas se laisser faire. Le Quotidien rapporte que la banque va saisir la Cour suprême pour dénoncer la décision du ministre qu’elle assimile à «un excès de pouvoir».
Dans son édition de ce jeudi, le journal de Front de terre signale que, il y a un an, Yankhoba Diémé, en tant que délégué du personnel à la BICIS et pour le compte du Syndicat des travailleurs de banque et établissements financiers, avait pris part à la médiation entre la CBAO et les agents virés. C’était au plus haut de la crise entre les deux parties.
En revenant sur leur licenciement, «le ministre […] vole au secours de ses amis syndicalistes», dénonce un chef d’entreprise qui s’est confié à Walf. «Vous ne pouvez pas être juge et partie. Tu ne peux pas être partie prenante en première instance et juge en deuxième instance, s’étouffe une autre source anonyme du quotidien d’information. Le bon sens lui aurait dicté de se récuser.»
En tout cas, la CBAO ne compte pas se laisser faire. Le Quotidien rapporte que la banque va saisir la Cour suprême pour dénoncer la décision du ministre qu’elle assimile à «un excès de pouvoir».
5 Commentaires
Nianthio
En Juillet, 2024 (11:10 AM)Reply_author
En Juillet, 2024 (12:53 PM)Sonko est fort
Le licenciement des délégués du personnel est assujetti, avant tout, à l'autorisation de l'inspecteur du Travail. Et ctte décision est susceptible d'être attaquée devant le Ministre du Travail.
Pour un conflit d'intérêt, non et non mais il s'agit d'une pure coïncidence qui fait intervenir forcément le Ministre du Travail qui se trouve être malheureusement l'ancien délégué du personnel devenu Ministre de la République.
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