Le directeur pays de l’ONG EKS EPER (Entraide protestante Suisse), Amadou Guèye, a invité les pouvoirs publics à finaliser le processus de réforme foncière enclenché depuis 2015, afin de trouver une solution aux problèmes liés à la gestion des terres au Sénégal.
’’Depuis 2015, il y a un processus de réforme qui a été enclenché par l’Etat du Sénégal, beaucoup d’actions et d’activités ont été menées avec des propositions émises par les populations et consignées dans un document déposé sur la table des autorités’’, a-t-il rappelé.
Mais, a ajouté M. Guèye, "jusqu’ici, l’Etat n’a pas encore finalisé ce processus. C’est pourquoi nous lui lançons un plaidoyer à son endroit pour qu’il puisse le boucler pour pouvoir régler beaucoup de problèmes liés au foncier au niveau du Sénégal’’.
Il s’exprimait vendredi au cours d’une journée de partage d’expériences et de renforcement de capacités sur l’Acte 3:de la décentralisation et les codes minier, forestier et de l’environnement, au profit des conseillers municipaux, de membres d’organisations de la société civile, des chefs de villages et d’organisations paysannes.
Les participants sont venus des communes de Yenne, de Diender, de Cayar, de Keur Moussa, de Diass, de Sindia et de Popenguine-Ndayane, des zones d’intervention de ce projet mis en œuvre par EKS EPER, en partenariat avec ’’Actions concertées pour l’entraide et la solidarité’’ (ACCES), Enda Pronat et la Fédération des agropasteurs de Diender (FAPD).
’’Le foncier est une question hautement sensible, surtout le foncier rural. Donc, il faut avoir le courage de l’attaquer en discutant avec les collectivités territoriales, les populations et autres parties prenantes, afin de pouvoir disposer des textes et lois qui arrangent la majorité’’, a indiqué Moussa Guèye.
Selon les termes de référence de la rencontre, il est souligné qu’au Sénégal, les ressources naturelles, en particulier la terre, constituent le capital le plus précieux pour le développement harmonieux et l’épanouissement durable des générations actuelles et futures.
Or, ajoute-t-on ,la dégradation permanente et croissante de ces ressources naturelles par de mauvaises pratiques agricoles et les effets du changement climatique constituent des menaces fortes qui, à terme, peuvent remettre en cause les objectifs de développement et d’amélioration des conditions de vie des populations.
ADE/ASB/OID
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