Elles sont les figures de proue d’un nouveau type de féministe, très engagé, parfois radicale et en première ligne pour défendre la cause des femmes. Elles n’hésitent pas à sortir les griffes lorsqu’il s’agit de défendre les droits de leurs sœurs. A l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, Seneweb vous dessine les portraits de huit figures du combat pour la défense des femmes.
Awa Seck, la Linguère de la cause féminine
Cette juriste est une entrepreneure et féministe dans l’âme. La Diourbeloise se définit comme une femme libre dans sa tête et qui aime les challenges. Au Sénégal, la jeune femme est plus connue sous le nom d’Awa Moussor en référence à ces bouts de tissus qu’elle confectionne. En plus de la mode, elle vit son féminisme au quotidien, partout dans ses relations interpersonnelles, familiales, amicales, professionnelles. Awa Seck n’hésite pas à prendre sa plume pour parler des femmes. A l’ère du 2.0, elle se lâche comme jamais et veut porter la voix des femmes. Cette dernière affirme que se dire féministe aussi bien à l’époque que maintenant pour une femme, c’est prendre un risque. Un risque qu’elle assume. Le moussor bien attaché autour de la taille, Awa Seck compte bien se battre pour ses semblables car elle estime qu’un droit ne s’acquiert pas avec le sourire parce que seule la lutte libère.
Fatou Warka Samb, la militante des violences faites aux femmes
La vice-coordinatrice du collectif ‘dafa doy’ se bat pour le droit des femmes. A travers ‘dafa doy’, Fatou Warka Samb lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants. C’est le fruit d’une prise de conscience faite très tôt et depuis la journaliste a commencé à créer des associations par ci par là, à faire des causeries, à sensibiliser sur la santé sexuelle des ados, contre les Infections Sexuellement Transmissibles depuis 2009. Cela fait plus d’une dizaine d’années qu’elle est dans le milieu et voit la nécessité d’intégrer des mouvements, d’agir ensemble, d’être ensemble, d’aller rejoindre des personnes avec qui partager la même idéologie.
Aissatou Sène, une combattante sans mais ni si
La jeune femme a plusieurs cordes à son arc. Elle est designer, entrepreneuse, consultante et féministe. Un combat dans lequel elle s’identifie depuis l’adolescence. Aissatou Sène affirme militer pour toutes les femmes et les minorités sans mais ni si. «Je suis pour que la femme soit libre et épanouie, qu’elle puisse jouir de ses droits, de son corps, son environnement et sa vie sans devoir rendre compte à une société très masculine et patriarcale», déclare-t-elle. Cette dernière se bat pour l’éradication de la violence envers les femmes et les minorités, contre les manipulations d’une société patriarcale qui poussent les femmes à croire qu’elles doivent vivre comme des citoyennes de seconde classe.
Gabrielle Kane, une féministe alliée des hommes
Son nom n’est plus à présenter. «L’avocate d’Adji Sarr» ne se fait pas seulement remarquer pour ses interventions médiatiques controversées. La féministe de 30 ans se définit d’ailleurs comme une femme totalement décomplexée. La diplômée en Commerce et en communication est en parallèle, présidente d'une association de défense des droits des femmes, est foncièrement féministe dans son fonctionnement au quotidien. «Notre féminisme aujourd’hui ne doit pas être exclusivement féminin, nous devons avoir des hommes qui soient nos alliés», plaide-t-elle.
Aissatou Ndiaye, la force tranquille
Dans un pays fortement attaché aux valeurs, Aissatou Ndiaye se bat avec une dégaine de guerrière pourl’accès à l’avortement médicalisé en cas d’inceste et de viol. La Coordonnatrice de la Task Force est bien entourée pour mener ce combat. Des médecins, des journalistes, des infirmiers, des sages-femmes, des religieux ou des universitaires viennent en appui. «Nous voudrions que la procédure de l’avortement médicalisé soit facilitée. Autrement dit, que le verdict d’un seul médecin suffise et que le certificat médical soit gratuit. Et que, dans les cas de viol ou d’inceste, l’enquête policière puisse aller plus vite afin d’établir la réalité des faits», prône-t-elle. Un combat qu’elle porte avec fierté et avec conviction.
Sister LB, la voix des femmes
L’art revêt une connotation engagée. La rappeuse Selbe Diouf aka Sister LB s’est résolument tournée vers l’empowerment féminin au fil des années. Elle participe au festival Urban Women Week, le premier festival de Hip Hop sénégalais, dédié à 100% aux femmes, depuis sa première réédition en 2015. En mars 2016, elle contribue au projet Passer’elles avec le son «Jigueen dji gen» (La meilleure femme). En 2017, Sister LB contribue à la création de Genji Hip Hop, avec d’autres artistes chanteuses, beatmakers, photographes, managers : ces femmes décident de compter dans ce milieu très viriliste, de ne plus être des MCs, artistes, et professionnelles de seconde zone.
Maimouna Astou Yade, féministe qui ne manque pas de piquant
Maya pour les intimes fait partie des figures de proue de la défense des droits des femmes. La Directrice exécutive chez JGEN Women Global réfute la relégation des femmes ou la confiscation de leurs droits au motif d’une inégalité physionomique. A travers JGEN Women Global, une association à but non lucratif, elle promeut l’entreprenariat féminin des jeunes femmes et des jeunes filles sénégalaises et contribue à l’élimination des violences basées sur le genre au niveau national. Telle Maya l’abeille, elle essaime sa philosophie et ses valeurs féministes. Mais là où elle est la plus efficace c’est avec son projet « les pupilles féministes» qui lui permet de préparer la relève. Elle vise par là à prévenir un éventuel essoufflement du mouvement comme on a pu le connaître à d’autres moments de l’histoire du féminisme sénégalais.
Safiétou Diop, un combat pour le leadership féminin
Elle est la présidente du réseau Siggil Jigeen. Un réseau créé par dix organisations de femmes. Le nom « Siggil Jigeen est d’une portée symbolique et philosophique dans la représentation culturelle sénégalaise des femmes. Safiétou Diop qui se déclare féministe veut faire évoluer les femmes en fonction des changements de la société. Son travail de conseillère et son activité militante lui permettent d’agir d’une part sur la prise en charge des politiques et programmes de l’État, d’autre part de porter les besoins de la population en général et des femmes en particulier.
8 Commentaires
Malheureusement c'est ce que ces femmes font, notamment cette jeune armée de frustrées qui se disent féministes. Elles sont contre tout , ne connaissant pas les vrais problemes de femmes , en veulent aux religions , parlent de parité à l'occidentale . Le combat des féministes est devenu un fond de commerce pour elles !
Lynx
En Mars, 2023 (17:40 PM)Les autres, je connais pas !
Lol
En Mars, 2023 (18:00 PM)Reply_author
En Mars, 2023 (18:05 PM)Raison pour laquelle elles sont devenues féministe les hommes ne les courtisent pas elles ont la rage
The Senegalese Man!
En Mars, 2023 (19:33 PM)Kiry
En Mars, 2023 (23:10 PM)CQFD
Reply_author
En Mars, 2023 (01:58 AM)Kiry
En Mars, 2023 (02:20 AM)CQFD
Adji Sarr Masseuse Du Siècle
En Mars, 2023 (20:10 PM)Participer à la Discussion