Ousmane Samba devrait passer le reste de sa vie en prison. Jugé ce mercredi devant la Chambre criminelle, cet homme de près d’une trentaine d’années sera fixé sur son sort le 2 août prochain, jour du verdict de son procès.
Le procureur a requis contre lui la réclusion à perpétuité. Convaincu que l’accusé est coupable des graves faits qui lui sont reprochés, meurtre, viol, séquestration suivie de mort, pédophile et détournement de mineure.
La victime se nomme F. B. Elle était âgée de 14 ans à l’époque des faits. L’Observateur, qui a assisté à l’audience, rapporte que les circonstances de son décès restent floues. Le prévenu ayant servi différentes versions de l’histoire, les unes plus insoutenables que les autres.
Une chose est au moins sure : le crime a été commis le 10 avril 2015. Première version de Ousmane Samba, servie aux enquêteurs après qu’il s’est rendu de son propre chef à la police après le meurtre : il aurait eu une altercation avec la victime et l’aurait étranglée jusqu’à ce que mort s’en suive.
Le mobile ? F. B, qui serait à ce moment-là sa petite-amie, d’après ses dires, aurait suscité sa colère en lui apprenant qu’elle a vendu à 9000 francs CFA le téléphone portable qu’il lui aurait offert à l’époque. Ousmane Samba a affirmé devant les policiers que le drame est survenu après qu’il a entretenu avec la victime des relatons sexuelles.
Devant le juge d’instruction, le prévenu sert un autre récit : le jour du drame, vers 14 heures, il aperçoit F. B depuis la porte de chez lui. Il l’interpelle, l’entraîne dans sa chambre et lui propose une relation intime. L’enfant refuse. «Je l’ai forcée à entretenir des relations sexuelles avec moi, rembobine Samba. Elle se débattait pour sortir de mon étreinte et je l’ai étranglée. Elle est morte avant que je jouisse. J’étais ivre.»
Ce mercredi, à la barre de la chambre criminelle, le prévenu modifie une nouvelle fois son histoire. Il jure que F. B était partante pour des relations sexuelles. Après l’acte, elle a voulu quitter la chambre précipitamment. Il lui suggère d’attendre un moment, le temps que se dispersent les fidèles qui revenaient de la prière du vendredi. L’adolescente s'oppose et tente de quitter la pièce. Il l’étrangle au point de lui ôter la vie.
Lorsque les policiers se sont déployés sur les lieux du crime, ils ont trouvé F. B couchée sur le dos sur le bord du lit, inerte et la bave à la bouche. L’autopsie a révélé qu’elle est décédée d’une asphyxie par strangulation.
Le procureur a requis contre lui la réclusion à perpétuité. Convaincu que l’accusé est coupable des graves faits qui lui sont reprochés, meurtre, viol, séquestration suivie de mort, pédophile et détournement de mineure.
La victime se nomme F. B. Elle était âgée de 14 ans à l’époque des faits. L’Observateur, qui a assisté à l’audience, rapporte que les circonstances de son décès restent floues. Le prévenu ayant servi différentes versions de l’histoire, les unes plus insoutenables que les autres.
Une chose est au moins sure : le crime a été commis le 10 avril 2015. Première version de Ousmane Samba, servie aux enquêteurs après qu’il s’est rendu de son propre chef à la police après le meurtre : il aurait eu une altercation avec la victime et l’aurait étranglée jusqu’à ce que mort s’en suive.
Le mobile ? F. B, qui serait à ce moment-là sa petite-amie, d’après ses dires, aurait suscité sa colère en lui apprenant qu’elle a vendu à 9000 francs CFA le téléphone portable qu’il lui aurait offert à l’époque. Ousmane Samba a affirmé devant les policiers que le drame est survenu après qu’il a entretenu avec la victime des relatons sexuelles.
Devant le juge d’instruction, le prévenu sert un autre récit : le jour du drame, vers 14 heures, il aperçoit F. B depuis la porte de chez lui. Il l’interpelle, l’entraîne dans sa chambre et lui propose une relation intime. L’enfant refuse. «Je l’ai forcée à entretenir des relations sexuelles avec moi, rembobine Samba. Elle se débattait pour sortir de mon étreinte et je l’ai étranglée. Elle est morte avant que je jouisse. J’étais ivre.»
Ce mercredi, à la barre de la chambre criminelle, le prévenu modifie une nouvelle fois son histoire. Il jure que F. B était partante pour des relations sexuelles. Après l’acte, elle a voulu quitter la chambre précipitamment. Il lui suggère d’attendre un moment, le temps que se dispersent les fidèles qui revenaient de la prière du vendredi. L’adolescente s'oppose et tente de quitter la pièce. Il l’étrangle au point de lui ôter la vie.
Lorsque les policiers se sont déployés sur les lieux du crime, ils ont trouvé F. B couchée sur le dos sur le bord du lit, inerte et la bave à la bouche. L’autopsie a révélé qu’elle est décédée d’une asphyxie par strangulation.
10 Commentaires
Le Sénégalais Lamda
En Juillet, 2023 (16:03 PM)FOULBES!!!
Reply_author
En Juillet, 2023 (17:07 PM)Reply_author
En Juillet, 2023 (18:58 PM)C'est le juge qui est embêté dans ces tergiversations.
La constante, c'est le meurtre.
Deux poids deux mesures.
Ils sont pareils. Tous deux Ousmane.
Canada
En Juillet, 2023 (16:54 PM)SVP revoyez votre façon de faire. C'est triste, nul et scandaleux. Cela n'honore pas le journalisme du senegal vu en dehors du pays. Si toutefois c'est un journaliste qui a accouché ce torchon
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