Face aux graves conséquences de l’exploitation illicite de l’or dans la région de Kédougou, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a mené une mission d’évaluation les 26 et 27 mai 2024. Sur place, le professeur Daouda Ngom, accompagné de ses collègues ministres des Mines, des Forces armées, du Travail et de l’Éducation nationale, et de leurs collaborateurs, a inspecté les sites touchés par cette exploitation illégale.
Ici, la dégradation notable de la Falémé et de ses environs, causée par les produits chimiques comme le cyanure et le mercure utilisés dans l’orpaillage, a gravement affecté les activités de pêche et d’agriculture. Une pollution notoire qui, sans doute, a contraint les populations locales à se déplacer vers d’autres localités du pays.
C’est pourquoi, après avoir constaté les nombreuses non-conformités, notamment la mauvaise gestion des déchets, la pollution des sols et du bassin versant, et l’insuffisance des plans de gestion environnementale et sociale, le ministre a annoncé des mesures correctives. Ces dernières incluent des sanctions sévères pouvant aller jusqu’au retrait des certificats de conformité environnementale en cas de persistance des irrégularités.
Les populations locales, les collectivités territoriales et les travailleurs des mines, que la délégation a rencontrés au cours de cette mission, ont tous exprimé leur satisfaction. Selon eux, ces mesures illustrent « l’engagement du gouvernement à lutter contre l’exploitation minière illégale et à protéger l’environnement, tout en cherchant à rétablir un équilibre écologique et socioéconomique dans la région naturelle de Kédougou".
Ces populations ont également plaidé pour que des « actions concrètes » soient prises en ce sens afin d’alléger leurs souffrances et restaurer l’écosystème de la Falémé.
5 Commentaires
Leuk
En Mai, 2024 (21:45 PM)Malick Diouf
En Mai, 2024 (08:37 AM)Narcos
En Mai, 2024 (08:53 AM)Participer à la Discussion