La première phase du Projet de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS) a démarré ce mardi en présence du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam. Elle vise l'amélioration de la connaissance du risque d'inondation à travers la conception d’une cartographie détaillée de 7 zones pilotes.
Financé à hauteur de 15 millions d’euros (10 milliards de Fcfa) par le Fonds Vert Climat (FVC) et l’Agence Française de Développement (AFD), le PGIIS entre dans sa phase opérationnelle. Articulé autour de 4 axes, la première composante de ce projet a pour objectif d’améliorer la connaissance du risque d’inondation. Pour ce faire, un système d’information géographique (SIG) va être conçu. Le SIG est outil d'information établi pour recueillir, stocker, traiter, analyser, gérer et présenter tous les types de données spatiales et géographiques. « Nous allons avoir un modèle numérique de terrain (MNT) sur le territoire national qui va permettre d’identifier les bassins versants, les zones d’écoulement d’eau, les temps de submersion », déclare le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam lors de l’atelier de lancement du projet.
Pour la réalisation de cette cartographie, le ministère s’est doté du Modèle numérique terrestre (MNT) Lidar ayant une précision estimée à 10 cm et présenté comme : « le plus fin et le plus précis disponible sur le marché mondial issu de l’industrie satellitaire ». Pour cette première, le MNT Lidar va être déployé dans 7 zones pilotes. « L’une des zones prioritaires sera le triangle Dakar-Thiès-Mbour et les 6 autres zones seront définies à partir du premier MNT », explique Serigne Mbaye Thiam.
Ces données collectées comptent être mises à la disposition de tous les acteurs institutionnels mais aussi au grand public notamment avec la création d’un portail web. « Une personne désireuse de s’installer dans un endroit pourra interroger cette base de donnée et savoir le comportement des inondations sur la zone », renchérit le ministre de l’Eau et de l’assainissement.
Pour mener à bien cette première composante, le choix du ministère s’est porté, à l’issue d’un appel d’offre international, sur un cabinet spécialisé dans le système d’information géographique et un second qui s’active dans la gestion des inondations.
Le Projet de Gestion Intégrée des inondations au Sénégal (PGIIS) devrait s’étendre sur 30 mois (achèvement prévu en 2024). Outre l’amélioration de la connaissance du risque d’inondation, les 3 autres composantes de ce projet sont : La réduction de la vulnérabilité des territoires au risque d’inondation, la Prévention du risque d’inondation et Composante et le renforcement de la gouvernance du risque d’inondation.
23 Commentaires
Analyse
En Novembre, 2021 (17:55 PM)Tout ce que la France nous a appris à faire c'est l'histoire et la géographie des problèmes.
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En Novembre, 2021 (18:34 PM)Reply_author
En Novembre, 2021 (19:07 PM)Reply_author
En Novembre, 2021 (20:29 PM)Reply_author
En Novembre, 2021 (20:33 PM)Reply_author
En Novembre, 2021 (23:08 PM)Allo
En Décembre, 2021 (13:57 PM)Wakhe_deugueu
En Novembre, 2021 (18:07 PM)Allo
En Décembre, 2021 (13:58 PM)Allo
En Décembre, 2021 (13:58 PM)Bouffoir D’argent
En Novembre, 2021 (18:23 PM)Mais diable, a t'on besoin de dépenser des millions pour identifier des zones inondables au Sénégal ? C'est du n'importe quoi !!!!
Il y'a encore au moment où on parle des familles qui vivent dans les eaux suite aux pluies des hivernages de cette année et de l'année dernière. Alors au lieu de nous emmerder avec cette identification, vous feriez mieux d'aller sortir toutes ces familles des inondations.
Voila donc un projet que nos autorités vont confier à leurs proches enfants, femmes et militants.
Préfet Ndiout Ndiadieur
En Novembre, 2021 (18:26 PM)A
En Novembre, 2021 (18:27 PM)Tourem
En Novembre, 2021 (18:40 PM)Mouritt
En Novembre, 2021 (19:53 PM)Des gouvernants incapables et complexés en plus d'être malhonnêtes pour beaucoup. Malheureusement je crois qu'il ne faut rien espérer d'eux, encore moins de ceux qui ont grandis dans la colonisation : cette génération est trop aliénée, et se soucis plus d'obtenir des éloges des occidentaux que des préoccupations du peuple.
Un peuple trop passif, qui attend trop du gouvernement, et qui aime trop la facilité. On préfère la débrouille que de monter une affaire carrée et pérenne, car trop fatiguant, avec des retours d'investissement non immediats.
Je suis très surpris de voir à quel point l'africain peut être ingénieux dans la débrouillardise, mais également du fait qu'il se contente au strict minimum dans tout domaine.
N'attendons rien du gouvernement, soyons exigeant envers nous-mêmes, ne serait-ce que pour notre dignité. Et on ne pourra qu'en sortir la tête haute. Et ne nous leurrons pas : le Sénégal est à notre image, voilà pourquoi nous n'avançons pas. Bossons nos mentalités, et oeuvrons.
Ceci m'évoque d'ailleurs un passage du Coran :
36. Ne lui a-t-on pas annoncé ce qu'il y avait dans les feuilles de Moïse37. et celles d'Abraham qui a tenu parfaitement [sa promesse de transmettre]38. qu'aucune [âme] ne portera le fardeau (le péché) d'autrui,39. et qu'en vérité, l'homme n'obtient que [le fruit] de ses efforts;40. et que son effort, en vérité, lui sera présenté (le jour du Jugement).41. Ensuite il en sera récompensé pleinement,42. et que tout aboutit, en vérité, vers ton Seigneur, ...
Sourate 53 l'étoile
Saa
En Novembre, 2021 (19:57 PM)Vaut Tard Que Jamais
En Novembre, 2021 (20:47 PM)Libs
En Novembre, 2021 (21:23 PM)Gnaaka Diom
En Novembre, 2021 (21:42 PM)wallayhi boulé yallah diaapé déguédi trookh féné rek féne défa haram
Quantbusiness
En Novembre, 2021 (22:16 PM)Abdou
En Novembre, 2021 (23:49 PM)Participer à la Discussion