Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) a invité, lundi, à Linguère (nord), les autorités judiciaires à mener ‘’une enquête impartiale’’ pour identifier les causes de l’incendie à l’origine de la mort de quatre nouveau-nés au service de néonatologie de l’hôpital Magatte-Lô de Linguère (nord).
Le SAMES a lancé cet appel lors d’un point de presse animé par son secrétaire général, Amadou Yéri Camara, qui demande que l’enquête soit confiée à de ‘’véritables experts indépendants’’.
Le tribunal de grande instance (TGI) de Louga (nord) a déclaré mercredi avoir ouvert une information judiciaire pour imprudence et négligence présumées à l’encontre de trois personnes dont le directeur de l’hôpital Magatte-Lô, Abdou Sarr, à la suite de l’incendie survenu le 24 avril.
L’enquête concerne, outre M. Sarr, une aide-infirmière chargée de la surveillance de la salle de néonatologie et la cheffe du service de pédiatrie de l’hôpital.
Selon son secrétaire général, le SAMES apporte ‘’son soutien indéfectible’’ aux agents de santé de l’hôpital Magatte-Lô, qui sont l’objet d’une information judiciaire.
Les recherches menées avec la Société nationale d’électricité (Senelec) et le responsable de la maintenance des installations électriques de l’hôpital, selon le parquet du TGI de Louga, ont permis de constater que les disjoncteurs n’avaient pas sauté.
‘’Comment la Senelec peut-elle être considérée comme un expert dans ce dossier, avec tous ses délestages ? Le SAMES demande la tenue d’une enquête impartiale, avec de véritables experts indépendants’’, a soutenu Amadou Yéri Camara.
‘’Nous allons nous battre’’, a-t-il prévenu, invitant l’Etat du Sénégal à ‘’prendre en charge correctement les familles des victimes’’.
‘’Cette mobilisation des composantes du monde médical est due au fort sentiment d’injustice face à une cabale visant d’honnêtes agents de santé dont le principal tort a été d’avoir travaillé sans moyens ni personnel adéquats’’, a soutenu le syndicaliste.
Il estime que la mort des nouveau-nés ‘’doit servir de leçon et attirer l’attention [des autorités] sur un système de santé dépassé’’.
‘’Nous devons en tirer des leçons, pour que plus personne ne s’expose à des risques en fréquentant nos structures de santé’’, a ajouté M. Camara.
Jeudi, la section SAMES de Louga a fait part de sa ‘’solidarité indéfectible’’ envers les trois personnes visées par l’enquête ouverte par le parquet.
‘’Nous saluons, dans cette affaire, la solidarité de la grande famille de la santé’’, a déclaré le secrétaire général du SAMES.
Le 24 avril dernier, quatre nouveau-nés ont été tués et deux autres blessés dans un incendie qui s’est déclaré à la maternité de l’hôpital Magatte-Lô.
Trois jours plus tard, le directeur de l’hôpital a annoncé avoir démissionné de ses fonctions.
Au lendemain de sa démission, le chef de l’Etat a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale de veiller à ce que ‘’toute la lumière’’ soit faite sur le sinistre.
Mercredi dernier, le ministère de la Santé et de l’Action a affecté à l’unité de néonatalogie de cet établissement public de santé des agents et du matériel médical composé de couveuses fixes, des tables chauffantes et des tables de réanimation.
‘’On aurait aimé disposer à temps de ces couveuses flambant neuves et des agents affectés, pour sauver les enfants. Mais c’est au lendemain de l’accident que les demandes faites par l’administration de l’hôpital ont été satisfaites’’, a-t-il déploré le secrétaire général du SAMES.
SK/ASG/ESF
Le SAMES a lancé cet appel lors d’un point de presse animé par son secrétaire général, Amadou Yéri Camara, qui demande que l’enquête soit confiée à de ‘’véritables experts indépendants’’.
Le tribunal de grande instance (TGI) de Louga (nord) a déclaré mercredi avoir ouvert une information judiciaire pour imprudence et négligence présumées à l’encontre de trois personnes dont le directeur de l’hôpital Magatte-Lô, Abdou Sarr, à la suite de l’incendie survenu le 24 avril.
L’enquête concerne, outre M. Sarr, une aide-infirmière chargée de la surveillance de la salle de néonatologie et la cheffe du service de pédiatrie de l’hôpital.
Selon son secrétaire général, le SAMES apporte ‘’son soutien indéfectible’’ aux agents de santé de l’hôpital Magatte-Lô, qui sont l’objet d’une information judiciaire.
Les recherches menées avec la Société nationale d’électricité (Senelec) et le responsable de la maintenance des installations électriques de l’hôpital, selon le parquet du TGI de Louga, ont permis de constater que les disjoncteurs n’avaient pas sauté.
‘’Comment la Senelec peut-elle être considérée comme un expert dans ce dossier, avec tous ses délestages ? Le SAMES demande la tenue d’une enquête impartiale, avec de véritables experts indépendants’’, a soutenu Amadou Yéri Camara.
‘’Nous allons nous battre’’, a-t-il prévenu, invitant l’Etat du Sénégal à ‘’prendre en charge correctement les familles des victimes’’.
‘’Cette mobilisation des composantes du monde médical est due au fort sentiment d’injustice face à une cabale visant d’honnêtes agents de santé dont le principal tort a été d’avoir travaillé sans moyens ni personnel adéquats’’, a soutenu le syndicaliste.
Il estime que la mort des nouveau-nés ‘’doit servir de leçon et attirer l’attention [des autorités] sur un système de santé dépassé’’.
‘’Nous devons en tirer des leçons, pour que plus personne ne s’expose à des risques en fréquentant nos structures de santé’’, a ajouté M. Camara.
Jeudi, la section SAMES de Louga a fait part de sa ‘’solidarité indéfectible’’ envers les trois personnes visées par l’enquête ouverte par le parquet.
‘’Nous saluons, dans cette affaire, la solidarité de la grande famille de la santé’’, a déclaré le secrétaire général du SAMES.
Le 24 avril dernier, quatre nouveau-nés ont été tués et deux autres blessés dans un incendie qui s’est déclaré à la maternité de l’hôpital Magatte-Lô.
Trois jours plus tard, le directeur de l’hôpital a annoncé avoir démissionné de ses fonctions.
Au lendemain de sa démission, le chef de l’Etat a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale de veiller à ce que ‘’toute la lumière’’ soit faite sur le sinistre.
Mercredi dernier, le ministère de la Santé et de l’Action a affecté à l’unité de néonatalogie de cet établissement public de santé des agents et du matériel médical composé de couveuses fixes, des tables chauffantes et des tables de réanimation.
‘’On aurait aimé disposer à temps de ces couveuses flambant neuves et des agents affectés, pour sauver les enfants. Mais c’est au lendemain de l’accident que les demandes faites par l’administration de l’hôpital ont été satisfaites’’, a-t-il déploré le secrétaire général du SAMES.
SK/ASG/ESF
1 Commentaires
Eee
En Mai, 2021 (08:46 AM)Reply_author
En Mai, 2021 (10:02 AM)Participer à la Discussion