Le Frapp, à travers un communiqué, révèle l'existence d'une grogne au sein de l'administration pénitentiaire. Selon eux, au niveau de 16 prisons, les visites ont été suspendues à cause du mouvement d'humeur de certains agents. D'après toujours le Frapp, à Kédougou, "le procureur est allé négocier pour les mandats de dépôt mais les agents pénitentiaires ont refusé".
Poursuivant, Guy Marius Sagna affirme qu'à la prison de Louga, " le régisseur menace les agents pour avoir interrompu les visites et fermer les secteurs de la prison". A ces deux prisons sont rajoutées 14 autres. Il s'agit du "Camp pénal, des prisons de Kaolack, Podor, Mbacké, Vélingara, Bignona, Kaffrine, Diourbel, Bambey, Tamba, Ziguinchor, Sébikotane, Matam et Pavillon".
Pour y voir plus clair, Seneweb a tenté de joindre l'administration pénitentiaire en vain. La seule personne qui a accepté de parler, un ancien régisseur, a fait savoir "qu'il était impossible d'avoir un mouvement d'humeur chez les agents" parce que ces derniers seraient "très disciplinés".
S'agissant des raisons de cette grogne, le Frapp déclare que les agents de l'administration pénitentiaire "protestent contre les discriminations salariales dont ils sont victimes".
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