Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) a une nouvelle fois décrété un mot d'ordre de grève de 72 heures, à compter de ce lundi. Deux mois que les membres dudit syndicat sont en mouvement d'humeur pour réclamer l'application du protocole conclu avec le gouvernement. Alors que cette situation a des effets réels sur la vie et les droits des justiciables.
Ancien secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (Csa), Mamadou Diouf a déclaré qu’une grève doit être brève et efficace. «C’est l’idéal, dans une grève. Là, l'intérêt est surtout de prendre en compte les préoccupations des usagers du service. Pour que cela soit possible, il faut que les protagonistes se considèrent comme des partenaires et se prennent au sérieux. Qu'ils se respectent», a soutenu le syndicaliste.
Avant de poursuivre sur la Rfm, ce lundi 17 août, «que ceux qui revendiquent ne demandent pas l'impossible, mais également ceux qui sont chargés de satisfaire la revendication ne refusent pas. De ce point de vue, il est possible d’aller rapidement à une entente entre partenaires qui se respectent. C’est l’inverse maintenant qui peut amener des grèves qui perdurent et qui entraînent des effets collatéraux sur les usagers du service».
0 Commentaires
Participer à la Discussion