La bouillie de mil à la place du pain. C’est ce que les boutiquiers détaillants ont imposé ce matin aux Sédhiouois qui se sont levés après huit heures. En effet, pour protester contre les mesures qu’ils jugent coercitives pour l’application des prix des produits alimentaires de consommation courante au détail, cette catégorie de commerçants a baissé les rideaux ce jeudi.
Leur président, Mamadou Aliou Sall d’expliquer : «L’Etat nous impose d’acheter en gros par exemple le sac de riz ordinaire indien à 16.250 F et de vendre le kilogramme à 340 F. Si vous multipliez 340 F fois 50 kg, cela donne 17.000 F. Vous déduisez de 17.000 F le transport de 250 F par sac il vous reste 16.750 F. Sachant que le sac de riz pesé ne fait que 48 kg au lieu de 50 kg il est évident que nous vendons à perte » a dit le porte-parole des commerçants. Mamadou Aliou Sall ajoute qu’il en est de même pour le sucre cristallisé, le lait en poudre d’origine végétale, la pomme de terre, l’oignon et l’huile parfumée.
Le porte-parole des boutiquiers détaillants souligne qu’il s’agit juste d’une grève d’avertissement d’une journée pour attirer l’attention de l’Etat sur la réalité du terrain. « Demain vendredi, nous allons reprendre le travail mais sans la vente des produits ciblés » a-t-il précisé.
4 Commentaires
Omzeu
En Novembre, 2022 (16:58 PM)Et quand on augmente les prix même si c'est trop élevé vous ne dites rien. Doomi haraam nguèn
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En Novembre, 2022 (15:09 PM)Reply_author
En Novembre, 2022 (15:09 PM)