En cette semaine cruciale pour les parents qui veulent inscrire leurs enfants à l’école, les travailleurs des collectivités territoriales ont déserté leurs lieux de travail. A l’hôpital Principal de Dakar, ces agents sont en mouvement d’humeur. Conséquence: plus d’une vingtaine de personnes sont devant l’état civil. Ici, avoir un extrait de naissance est devenu presque impossible.
« Je suis venu chercher un extrait de naissance pour ma fille. Depuis presque 2 mois je fais la navette et à chaque fois je rentre bredouille. Ce qui est très difficile avec la hausse du prix des transports », rapporte Awa.
Cependant, malgré la grève, Chérif, père de famille, lui garde espoir. Il compte attendre encore 30 mn en espérant de rentrer avec un extrait de naissance à la main pour la réinscription de son enfant.
« Il me faut ce papier pour que mon enfant retourne à l’école. Alors je garde bon espoir en croisant les doigts. Mais s’ils continuent la grève, les choses vont devenir plus compliquées », dit-il.
Sur les nerfs, avec un visage enfermé, ce jeune homme de 25 ans a du mal à cacher sa colère.
"J’ai ma belle-sœur qui doit faire sa codification à l’Université de Ziguinchor c’est ce qui explique ma venue. Nous avons appris sur place que les agents des collectivités territoriales sont en arrêt. C'est vraiment dommage. L’attente est pénible sans parler de la chaleur », déplore le jeune homme.
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