Le ciel est nuageux, le mercredi 21 août, à Touba. La ville vit au rythme de l’un des plus grands événements religieux. Le quartier Darou n’est pas épargné de l’effervescence. Cette année, Mamadou Mbacké Niang, vêtu d’un grand boubou passera le Magal dans sa maison. « L’année passée, je n’avais pas le Magal chez-moi. Lors des premières pluies, j’étais sorti. Mais je suis revenu et entre-temps, nous avons eu beaucoup de pluie. Mais si les pompes fonctionnent, l’eau est évacuée dans les heures qui suivent », a témoigné Mamadou Mbacké Niang. Pendant ce temps, des charrettes et des voiturettes poursuivent leurs rotations. C’est leur traite. Les années précédentes, cette artère était inondée. Elle était entrecoupée par des flaques la mettant hors d'usage. Les riverains ne se font pas prier pour revisiter leur passé peu enviable durant cet événement religieux. « Les années précédentes, nous avons versé du sable aux abords de la mosquée pour pouvoir y accéder. Cette année, cette mosquée est pour le moment accessible », compare Mamadou Mbacké Niang.
Il n’est pas le seul à Mbar Serigne Fallou, un sous-quartier de Yonou Darou à constater des améliorations. Ici, les habitants jugent satisfaisant l’apport des nouveaux ouvrages même s’ils continuent d’en demander. « C’était impossible dans cette zone de voir une maison qui était épargnée par les eaux. Après la pluie, pour cette partie, les gens sont encore dans leur maison. Maintenant vers la partie basse de la route, il faut des efforts supplémentaires. Il y a encore des points d’eau », a affirmé Modou Kaïré. L’amélioration du cadre de vie induit grâce aux nouvelles infrastructures éveille la conscience de la protection du bien public. Les riverains sont les premiers vigiles des canalisations. « Nous avons eu des problèmes avec des chauffeurs des camionneurs-vidangeurs. Ils viennent pour vidanger leur contenu dans les canalisations », a rapporté Modou Kaïré.
A Dakar Tay, ce sont les femmes qui ont accouru à la vue du road show de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) pour marquer leur adhésion aux actions entreprises pour offrir un autre cadre de vie. « L'ONAS a sorti de notre quartier des eaux », revendique une dame tenant dans sa main une poubelle.
Lors de notre passage, elles étaient nombreuses à affluer pour témoigner des changements. Les saisons de pluie passent et ne ressemblent. Dans ce coin bas, le dispositif de pompage évacue la lame d’eau. Dakar Tay est doté d’un réseau d’évacuation des eaux usées.
Notons que l’ONAS a entrepris la construction des canalisations de mètres de hauteur, de 3 mètres de largeur, l’aménagement d’un bassin à Keur Kabb. La pose de la deuxième conduite entre Nguélémou et Keur Kabb a été bouclée depuis le 15 août.
2 Commentaires
Habitanthlmgrandyoff
En Août, 2024 (11:17 AM)Participer à la Discussion