Cette tradition perpétuée par le porte-parole de Serigne Mountakha khalife général des mourides symbolise le respect de l'unité entre Touba et la cité religieuse de Mame Maodo.
La délégation conduite par Serigne Cheikh Abdou Lahad Mbacké Gaïndé Fatma a été reçue chez le khalife Serigne Babacar Sy Mansour par Serigne Cheikh Tidiane Sy Abdou en son nom.
Ainsi, les discours étaient portés sur les liens de sang et de spiritualité entre Khadim Rassoul et Mame Elhadji Malick Sy ainsi que leurs excellentes relations avec des échanges épistolaires. Les différents khalifes généraux ont toujours perpétué la tradition. Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr s'inscrit dans cette lignée. Tivaouane a magnifié l'œuvre de Serigne Mountakha Mbacké.
Après la première étape, Serigne Abdou Lahad Gaïndé Fatma et compagnie se sont rendus chez feu Serigne Abdou aziz Sy Junior qui entretenait de très bonnes relations avec son ami Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr. De grands artisans de la stabilité et de la concorde, les deux hommes ont œuvré pour raffermir les relations entre les deux confréries.
La délégation a été reçue par la famille du défunt porte-parole de Tivaouane en présence de l'aîné Serigne Babacar , Serigne Moustapha, Serigne Cheikh tidiane, Serigne Sidy Ahmed(...).
Après cette étape, les émissaires du porte-parole de Serigne Mountakha Mbacké ont effectué une visite chez Serigne Maodo Dabakh, Serigne Mansour Sy Dabakh, Serigne Sidy Ahmed Sy Dabakh, Serigne Mawdo Touré .
Partout où ils sont passés, les discours étaient axés sur les bonnes relations, le rôle des confréries et la nécessité de l’union.
La délégation de Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadr conduite par Serigne Cheikh Abdou Lahad Mbacké Gaïndé Fatma était composée de beaucoup de dignitaires mourides dont Serigne Cheikhouna Mbacké Bara, Serigne Issa Moustapha Bachir, Serigne Fallou Ibrahima Fallilou, Serigne Abi Khassida , Serigne Modou Mbacké Sy, Ahmed Saloum Dieng. Serigne Mourtada Bousso, Serigne Djily Bousso, Serigne Modou Mbacké et maître Amadou Diop.
Voici les images de la visite à Tivaouane
3 Commentaires
Boy Sud
En Septembre, 2024 (16:01 PM)Africain
En Septembre, 2024 (16:37 PM)Que de bruit dans le quotidien du citoyen sénégalais. Cela fait bientôt quarante-cinq ans que j’ai « émigré » mais, tous les matins et avant de me coucher, j’observe un rituel en m’informant sur ce qui se passe sur ma terre natale. J'essaie aussi de m'acquitter de ce que je me suis fixé comme devoir envers les miens. J’ai le sentiment que le sénégalais doit être enivré par le le bruit généré par les manifestations confrériques nombreuses, les turpitudes des politiciens, les difficultés de la population à disposer du minimum vital tel que l’eau, l’électricité et des denrées hors de prix pour manger convenablement. Dans tout cela, il y a un autre bruit qui gronde et qui doit trouver écho pour ne pas emporter une proportion importante de la jeunesse : l’émigration clandestine.
Il y a nécessité de hiérarchiser dans ce capharnaüm. Les manifestations confrériques, notre manque légendaire de courage et de sincérité fait que nous n’en sortirons jamais mais, à la limite, je dirais que nous nous en accommodons malheureusement. Quant à la dissolution de l’assemblée nationale, franchement, pensez-vous que 10% de nos députés ont une once d’utilité pour la nation ? C’est dire que si on supprimait cette institution on s’en sentirait peut-être mieux. Pour les difficultés de la population et l’émigration, fondamentalement liées par la relation « cause-effet », nous devons franchir un pas et exiger de nous-mêmes que la réflexion collective ait lieu tout de suite pour que des pistes de solution émergent. Inutile de sermonner, culpabiliser voire sanctionner cette jeunesse, nous n’obtiendrons aucun résultat avec pareille démarche. Depuis que le monde est monde, on a toujours puni, sermonné l’enfant sans jamais obtenir de lui une obéissance efficiente. Par contre, ce qui a toujours marché c’est une vraie éducation suivie d’une formation avec, au bout, une insertion sociale et économique synonyme de dignité. Dans la chronologie historique du Sénégal, nous avons connu une période assez longue pendant laquelle être jeune au Sénégal pouvait rimer avec espoir et courage. Que s’est-il passé pour que la tendance se soit inversée ? Notre priorité est de cerner les vraies causes pour gagner du temps, freiner l’hécatombe. Le temps des coupables viendra plus tard s’il le faut. Il se pourrait même que nous sortions de cette réflexion en étant tous coupables, ne serait-ce que par notre silence et notre inaction.
Là où je suis, je croise le chemin de jeunes migrants et j’essaie d’aider dans un cadre strict mais humain.
J’ai la certitude que la solution est chez nous, pas ailleurs, mais elle doit émerger d’assises nationales immédiates avec une feuille de route claire, sincère et opposables pour ceux qui devront la mettre en œuvre. La vérité sera dure à avaler mais nous n'avons plus le choix, il faut se faire violence pour nos enfants, nos petits-enfants.
À quelques jours d’un funeste anniversaire, permettez-moi de vous rappeler ce que la nation sénégalaise entière avait promis il y a 22 ans : « PLUS JAMAIS CELA ».
Au rythme où les naufrages se produisent, le « CELA » nous le dépasserons bientôt si ce n’est déjà fait. Respectons au moins notre serment, ne serait-ce que pour ceux à qui nous l’avions fait.
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