Ils sont assistants-infirmiers, infirmiers et sages-femmes d'État sortant de la promotion 2018/2019. Il s’agit là des étudiants orientés par l’Etat dans le privé. Après 3 années de formation « dans des circonstances très difficiles », ils attendent toujours des examens complets pour l’obtention du Diplôme d'État dans les différentes sections ci-devant citées.
En fait, à la fin de la formation, des examens ont été organisés les 28, 29, 30 Novembre et le 01 Décembre 2019, selon les filières. Mais depuis, presque rien ne bouge. « Il a fallu attendre 3 mois plus tard, sous la pression des étudiants candidats pour proclamer les résultats d'admissibilité et depuis lors, la deuxième partie de l'examen, c'est-à-dire les épreuves de la pratique, n'ont pas été programmées jusqu'ici alors qu'il y a une deuxième session à faire pour boucler l'examen d'État 2019 », regrettent les membres de ce collectif dans une note parvenu ce mercredi à Seneweb.
Voila donc 7 mois que ces étudiants sont dans l'attente, « sans espoir ». La raison du désespoir, explique le collectif, tient au fait qu’il n’y a aucune information venant du Ministère de la santé et de l'Action sociale pouvant les édifier sur leur sort. Il a fallu qu’il fasse une demande d'audience à la date du 17 juin pour enfin trouver un interlocuteur en la personne du Directeur de la Division et la formation.
« Mais malgré cette rencontre, notre souffrance perdure, car après 02 semaines de promesses, rien n'est fait. Alors nous exigeons que des solutions immédiates soient apportées pour trouver du travail surtout en cette période de riposte de la Covid 19 », lance le collectif.
Ces étudiants regrettent surtout que des vieux soient recrutés au début de la pandémie du Covid-19 pour faire face au virus au détriment des jeunes. Ils pensent même qu’il y a des choses à redire entre les responsables des établissements et l’Etat.
« Certains directeurs d'écoles de formation de santé sont des complices du ministère de la Santé et de l'Action sociale. Il se passe des choses non dites dans le dos des candidats », accusent-ils. Ainsi, pour ne pas être les agneaux du sacrifice, ils interpellent le Président Macky Sall et son ministre de la Santé et de l'Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr pour une solution définitive. « Nous comptons passer à la vitesse supérieure si rien n'est fait d'ici la fin du mois de juillet 2020 », préviennent les membres du collectif.
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