Les populations riveraines du fleuve Sénégal sont confrontées depuis quelques jours à de multiples désagréments découlant des inondations qui ont impacté non seulement les habitats, mais aussi les espaces agricoles, les pâturages et les infrastructures. L’onde de crue, qui s’est déversée sur les terres du Dandé Mayo, a envahi les routes, inondé des habitations avant de forcer des centaines de famille à l’exil. Dans la dynamique, c’est aussi l’exode pour certains éleveurs en manque de pâturage, qui font migrer leurs troupeaux vers les hautes terres du Diéri. Du Nord au Sud, ce sont plusieurs dizaines de villages qui sont touchées. Diamel, Sinthiou Diamdior, Woudourou, Nguidjilone, Sylla Diongto dans le département de Matam (…) et Lobaly, Padalal, Balel, Gouriki Koliabé, Thiempeng, Gourel Dara et Waoundé, dans le Kanel continuent de subir les affres des récentes inondations. Sur le décompte qui est loin d’être exhaustif, on recense déjà près de 200 ha de champs rizicoles qui sont envahis par les eaux.
Conséquemment, la déferlante d’eau n’a pas épargné les pistes les routes de même que certains ouvrages de franchissement du Dandé Mayo. D’abord Diamel, puis Ndouloumadji et par la suite Oréfondé, où la route et le pont sont sous les eaux. La bretelle de Oréfondé qui servait jusque là de voie de recours pour rallier les villages riverains du fleuve, après la fermeture des ponts de Diamel et Ndouloumadji, est devenue un lac, où il faut braver une nappe de près de 6 km, avant d’atteindre la terre ferme. Ce qui remet au grand jour le problème de l’enclavement de la zone dont les populations, en corollaire avec les retards observés dans la construction de la route du Dandé Mayo, n’avaient cessé d’alerter sur les singulières menaces liées à d’éventuelles inondations.
Au-delà des désagréments notés au niveau du trafic routier, la montée des eaux du fleuve Sénégal a aussi impacté des établissements scolaires rendant ainsi le ‘Ubbi Tey Jaang Teey’ impossible dans certaines localités. Dans la commune de Nguidjilone, où le maire en compagnie des populations, continue de lutter contre les eaux avec des amoncellements de sacs de sable, les autorités administrative et locale, ont des réticences à laisser élèves et lycéens, affronter une mare de plus de 200 mètres pour rallier le lycée et l’école franco-arabe.
2 Commentaires
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En Octobre, 2024 (21:04 PM)Cet hivernage n'est pas n autre hivernage
Notre hivernage commencera en 2025
JJJ
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En Octobre, 2024 (22:02 PM)Bathie
En Octobre, 2024 (05:59 AM)Maintenant on aménage partout, in construit partout, on habite partout et on cultive partout...,.et quand le naturel revient a sa place, mal aménagé, il y'a problème...
C'est à l'Etat de mieux planifier l'espace, pour mieux aménager en toute sécurité!!
Et savoir aussi que les risques naturels sont et seront toujours là, il faut juste les prévenir dans tout ce que l'on fait, aménagé et construit..,.dans la vie quoi...
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