L'information a défrayé la chronique, il y a quelques mois. Il s'agit du viol perpétré sur une fille dont on disait être âgée de 09 ans. En réalité, la jeune R. D. est une mineure de 13 ans. La nouvelle avait heurté les services de la protection de l'enfant, qui se sont déplacés à Joal afin de s'enquérir de la situation.
La directrice de l'équité et de l'égalité du genre, au ministère de la Femme et de la famille, Madame Gueye Astou Diouf, revient sur cette histoire après s'être rendue chez la famille de la victime.
"Ces derniers temps, nous avons eu beaucoup de débats sur un cas de viol d'une fille mineure. Elle est déclarée 13 ans dans le carnet de santé de consultation prénatale, mis dans les médias on nous parle de 9 ans. Je me fie aux mentions indiquées par l'agent assermenté, qui est l'agent de santé. C'est une nouvelle alarmante, parce qu'une fille de 13 ans, doit être sur les bancs de l'école. Elle est en âge de scolarisation. C'est ainsi que nos différents services qui s'occupent de la protection de l'enfance, de la famille, du genre, mais aussi des violences basées sur le genre, se sont rendus à Joal, pour s'enquérir de la situation, sur instruction de notre ministre Maimouna Dieye. Mais aussi pour apporter un soutien matériel, moral et psychologique et financier à la famille", explique Mme Guéye.
Elle estime que le soutien psychologique et moral, est très important dans la mesure où ce genre de situation cause "une détresse" chez la petite ainsi qu'à sa famille.
La jeune R. D. de nationalité étrangère a plus que tout besoin de soutien des autorités sénégalaises, surtout dans la mesure où elle réside au Sénégal avec sa famille très démunie.
"C'est une situation complexe. Un soutien matériel a été aussi remis à la famille. Un psychologue pour enfant va suivre la petite pour l'aider à faire face à cette situation. La fille souhaite poursuivre ses études. C'est une fille courageuse, qui a une ambition, une vocation. Nous allons l'accompagner à pouvoir réaliser cette ambition qui est de pouvoir devenir sage-femme. Nous allons voir quels sont les types de service disponibles au niveau de l'éducation qui va apporter sa contribution", annonce-t-elle.
Un autre cas de viol sur une déficiente mentale signalé
Venue apporter leur soutien et leur assistance à la famille de la victime, la délégation de la directrice de l'équité et de l'égalité du genre est tombée sur un autre cas de viol.
"A notre descente à Joal, nous avons été également informés par le biais du CPRS d'un autre cas. Séance tenante, nous avons apporté ce même type de soutien à la famille. L'autre victime habitant au quartier Tiléne, aujourd'hui appelé quartier Téranga est âgée de 19 ans. Mais elle souffre de déficience mentale", a-t-elle soutenu.
Madame Gueye Astou Diouf réitère un appel aux familles et à la communauté à redoubler de vigilance et de protection quand il s'agit de l'éducation et de l'accompagnement des enfants.
"Dire aux familles et à toutes les communautés qu'elles sont les acteurs-clés et de première ligne dans la prévention et la protection des enfants contre les violences. En cas de pareilles circonstances, nous les invitons à appeler la ligne 116, qui est gratuite et fonctionne 24/24", invite-t-elle.
Concernant, le bourreau de la fille de 13 ans, il est actuellement entre les mains de la justice.
6 Commentaires
Reply_author
il y a 4 jours (12:21 PM)Reply_author
il y a 4 jours (12:31 PM)L'information biaisée continue de faire le tour du Monde car elle est relayée par des associations et ONG.
Les guineens épousent des femmes de 13 ans et conçoivent leurs familles au Sénégal.
Les mouvements féministes qui cherchent des causes n'ont qu'à aller se faire foutre.
Sonko qu'elles ont soutenu est un salafste.
Participer à la Discussion