Le garage Bignona, situé aux abords du bassin de la zone de captage fourmille. Les bus horaires Casamance quittent les lieux, les uns après les autres et remontent vers Grand-Yoff. Sur place, les commerçants, les mécaniciens se précipitent pour sauver leur matériel aux yeux des forces de l’ordre. Un peu sur la partie élevée, vers le rond-point, on se prépare. Les camions, les pelles mécaniques ont pris position. Les agents de la Direction de la Lutte contre les Encombrements avec gilets bleus frappés d’écriture blanche sont déjà prêts. Ils n’attendent que le signal. Les policiers sous les ordres du commissaire, Dianko Mballo éloignent toutes les personnes qui opéraient sur le site. Après 22 heures passées de quelques minutes, les engins entrent en action.
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La pelle mécanique fonce et défonce sur les installations anarchiques. Des fûts métalliques remplis de goudron, des plaques de barils, des tanks sont soulevés et déposés sur des bennes qui se retirent du site. D’autres camions arrivent. Le maître des lieux pointe et essaie de supplier les forces de l’ordre. Il retira un camion benne, un camion-citerne, un engin de compactage et d’autres matériels. L’opération se poursuit. Les grues tirent et déposent des épaves de voitures poussiéreuses dans des camions.
Aux alentours de 1 heure, ce coin du bassin est dégagé et aéré. À partir du rond-point, le lit du bassin est visible. Il y a quelques 2 heures, il est isolé par un amas de ferraille. C’était un bidonville en miniature. C’est à partir de cette heure que la pelle mécanique se dirige vers les hangars du garage Bignona. Elle démolit les murets. Les agents entassent, zincs, et d’autres objets. La pelle passe ensuite une cantine en construction et désintègre d’autres espaces de vente de pièces détachées sous le regard des vendeuses. L’équipe remonte vers l’hôpital Idrissa Pouye, ex-CTO, de ce côté, il n’y a pas à faire le ménage. A 2 heures, le gros du travail a été fait. Il reste maintenant à sécuriser l’emprise libérée. « Il va falloir dès lundi que l’ONAS sécurise les lieux sinon ils reviendront l’occuper », a déclaré le sous-préfet des Parcelles Assainies, Diockel Ngor Ngom devant le Secrétaire Général de l’ONAS, Ousmane Camara. Les abords du bassin de la Zone de Captage sont libérés pour l’intérêt général et surtout des riverains. Certains parmi eux étaient venus accompagner les autorités, le Préfet, le sous-préfet, le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo, le Directeur de la Lutte contre les Encombrements Abdourahmane Pam.
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Cette opération sera suivie par le lancement du Projet de reprofilage du bassin de la zone de Captage, un ouvrage stratégique dans le stockage et l’évacuation des eaux pluviales à Grand-Dakar. Le Président de la République, Macky Sall a initié un projet de reprofilage de ce bassin qui avait connu des débordements, durant l’hivernage 2022. Notons que le 19 décembre 2022, le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo avait annoncé que les autorités avaient inscrit un montant de 16 milliards de francs CFA dans le budget de 2023. Cette enveloppe servira entre autres « à reprendre le bassin de la Zone de Captage par son excavation, le rehaussement du mur, le renforcement de sa capacité de pompage ainsi que des aménagements aux abords ».
B.S.
La pelle mécanique fonce et défonce sur les installations anarchiques. Des fûts métalliques remplis de goudron, des plaques de barils, des tanks sont soulevés et déposés sur des bennes qui se retirent du site. D’autres camions arrivent. Le maître des lieux pointe et essaie de supplier les forces de l’ordre. Il retira un camion benne, un camion-citerne, un engin de compactage et d’autres matériels. L’opération se poursuit. Les grues tirent et déposent des épaves de voitures poussiéreuses dans des camions.
Aux alentours de 1 heure, ce coin du bassin est dégagé et aéré. À partir du rond-point, le lit du bassin est visible. Il y a quelques 2 heures, il est isolé par un amas de ferraille. C’était un bidonville en miniature. C’est à partir de cette heure que la pelle mécanique se dirige vers les hangars du garage Bignona. Elle démolit les murets. Les agents entassent, zincs, et d’autres objets. La pelle passe ensuite une cantine en construction et désintègre d’autres espaces de vente de pièces détachées sous le regard des vendeuses. L’équipe remonte vers l’hôpital Idrissa Pouye, ex-CTO, de ce côté, il n’y a pas à faire le ménage. A 2 heures, le gros du travail a été fait. Il reste maintenant à sécuriser l’emprise libérée. « Il va falloir dès lundi que l’ONAS sécurise les lieux sinon ils reviendront l’occuper », a déclaré le sous-préfet des Parcelles Assainies, Diockel Ngor Ngom devant le Secrétaire Général de l’ONAS, Ousmane Camara. Les abords du bassin de la Zone de Captage sont libérés pour l’intérêt général et surtout des riverains. Certains parmi eux étaient venus accompagner les autorités, le Préfet, le sous-préfet, le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo, le Directeur de la Lutte contre les Encombrements Abdourahmane Pam.
Cette opération sera suivie par le lancement du Projet de reprofilage du bassin de la zone de Captage, un ouvrage stratégique dans le stockage et l’évacuation des eaux pluviales à Grand-Dakar. Le Président de la République, Macky Sall a initié un projet de reprofilage de ce bassin qui avait connu des débordements, durant l’hivernage 2022. Notons que le 19 décembre 2022, le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo avait annoncé que les autorités avaient inscrit un montant de 16 milliards de francs CFA dans le budget de 2023. Cette enveloppe servira entre autres « à reprendre le bassin de la Zone de Captage par son excavation, le rehaussement du mur, le renforcement de sa capacité de pompage ainsi que des aménagements aux abords ».
B.S.
1 Commentaires
Bravo Mamour Diallo
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