À Tambacounda, les préparatifs de la fête de la Tabaski vont bon train, même si ce n'est pas encore le rush dans certains lieux comme les marchés et chez les tailleurs. En ce qui concerne le mouton, il n'y a pas d'inquiétude à se faire, si l'on se fie aux propos du chef du Service régional de l'élevage et des productions animales.
Selon le Dr Abdou Sané, le pays sera bien approvisionné en moutons, car l’État, en rapport avec les autorités administratives, a pris un certain nombre de mesures, parmi lesquelles l’assouplissement du contrôle des camions transportant les ruminants. "La région de Tambacounda est frontalière avec le Mali et la Mauritanie, et le Sénégal complète son approvisionnement sur le besoin qu’il a avec ces importations. Chaque année, nous importons un certain nombre d’animaux. Aujourd’hui, si on se réfère aux enregistrements de l’année dernière, nous sommes à peu près à 102 904 moutons, alors que l’année dernière, nous étions à 62 526. Si on s’en tient à ces deux comparaisons, nous pouvons dire qu’il y a déjà un accroissement 43 378. Si la dynamique de ces flux se poursuit et se maintient, nous pouvons dire que le pays sera approvisionné suffisamment en moutons de Tabaski. Il y a le disponible local qui n’est pas négligeable. À l’heure où nous sommes, nous avons noté 71 703 têtes, par rapport à l’année dernière où l'on comptait plus de 66 000. Là aussi, l’espoir est permis, si la tendance se poursuit, qu'on peut satisfaire le besoin en moutons de Tabaski pour les populations sénégalaises", a rassuré le Dr Sané.
Le chef du Service régional de l'élevage note que la plupart de ces importations sont destinées aux marchés de l’intérieur du pays comme Missirah et Dakar qui enregistrent le maximum d’animaux provenant du Mali et de la Mauritanie.
Sur l'aspect sanitaire, le Dr Sané rassure aussi : "Il y a des mesures qui sont prises comme l’aspect sanitaire que nous gérons au niveau des points de vente où nos éléments sont fréquents. Et à chaque fois qu’il y a un problème, ils le prennent en charge. S’il s’agit d’un traitement qui impacte la vente du produit, on demande d’écarter le produit de la vente pour la consommation durant la Tabaski. Toutes les dispositions sont en train d’être prises et à chaque fois que de besoin, les éléments interviennent."
2 Commentaires
Fatoumata Sankhare
il y a 9 minutes (09:09 AM)Je suis une technicienne en production de viande et lait je viens au près de vous haut vaillance pour vous une demande de stage au niveau de votre ferme
Merci veille recevoir mes salutations les plus chaleureuses et mes respects
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