Une exposition photo sur la pollution de la baie de Hann a démarré ce mercredi 15 décembre au parc zoologique de Hann. Une soixantaine d'images y sont présentées pour attirer l'attention de la population sur cette situation critique.
« Une image vaut mille mots », cette citation de Confucius a été appliquée à la lettre par deux photographes sénégalais. Leurs noms : Cheikh Tidiane Ndiaye et Abdou Cissé. Les deux hommes sont des reporters-photographes de formation. Au-delà de leur métier, les deux amis ont en commun un combat qui leur tient à cœur : la lutte contre la dégradation de la baie de Hann.
A cet effet, ils ont entamé, il y a 11 ans de cela, la réalisation de reportages photos de cette baie en la longeant jusqu’à Mbao pour cerner les différents aspects de la pollution de cet écosystème. Ainsi, plus de 300 photos de cette échancrure du littoral, « mal-en-point », ont été prises. Cette collecte en main, les deux photographes ont décidé de la partager au grand public, dans le but d’attirer l’attention sur ce patrimoine moribond qui fut considéré, au temps, comme l’une des plus belles baies au monde.
Ainsi, une exposition photo, organisée par le groupe Nataal-Mag, s’est ouverte ce mercredi 15 décembre au jardin botanique du parc zoologique de Hann et compte s’étendre sur 4 jours. Pour cet évènement, seules 60 photos sont exposées. Ces clichés choisis minutieusement, mettent en exergue le stade avancé de dégradation de cette baie qui s’étend sur 15 km. Sur les images, les conséquences des pollutions domestique et industrielle y sont présentées.
On peut y voir des étendues de déchets en tout genre (sacs plastique, roues…) joncher la baie, des personnes déversant des eaux usées dans la mer ou encore des usines chimiques jouxtant le littoral déverser leurs eaux. « Cette exposition permet de faire une promenade sur la baie de Hann, de voir les différents aspects de la pollution et ses conséquences », renseigne Mbacké Seck, sentinelle de la baie de Hann et combattant de première ligne pour la protection de cette dernière.
Ces images "désolantes" sont la résultante de 4 types de pollution que subit cette baie, à savoir : la pollution domestique, le manque de système d’assainissement des eaux usées, le déversement des eaux chimiques des usines à la plage et la pollution de la mer, notamment avec les algues et le rejet des déchets.
Dans ce combat pour le renouveau de la baie de Hann, Mbacké Seck et les exposants militent pour une implication de tous les acteurs. « Il est possible d’inverser la tendance si la population y croit. Nous sommes parvenus à « embarquer » le gouvernement dans cette lutte. Donc, il est important qu’une concertation se fasse entre les riverains, les décideurs et les industriels », pense Mbacké Seck.
L’Etat déjà pied d’œuvre
Face à cette problématique, le gouvernement a décidé de prendre le taureau par les cornes. Le 25 septembre 2020, le projet de dépollution de la baie de Hann était lancé. Cette initiative de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) est financée à hauteur de 70 milliards 300 millions de Fcfa par l’Etat du Sénégal et plusieurs autres partenaires. Le directeur général de l’Onas, Ababakar Mbaye, présent pour le lancement de cette exposition a évoqué l’état d’avancement du projet : « Actuellement, nous sommes dans le premier lot, qui est le lot intercepteur (le réseau primaire) d’une longueur de 14 km. Il permettra de prendre des raccordements des réseaux secondaire et tertiaire pour prendre en charge l’assainissement des eaux usées domestiques des riverains mais aussi l’assainissement des eaux usées industrielles ». Pour la gestion des eaux usées industrielles, Ababakar Mabaye renseigne que les entreprises riveraines à la baie seront contraintes d’avoir des dispositifs de prétraitement dans le but de diminuer la « concentration de leurs effluents » avant leur raccordement au réseau d’assainissement. « D’ici 2024 au plus tard, je pense que l’on aura un système d’assainissement déjà réalisé », promet le DG de l’Onas.
« Une image vaut mille mots », cette citation de Confucius a été appliquée à la lettre par deux photographes sénégalais. Leurs noms : Cheikh Tidiane Ndiaye et Abdou Cissé. Les deux hommes sont des reporters-photographes de formation. Au-delà de leur métier, les deux amis ont en commun un combat qui leur tient à cœur : la lutte contre la dégradation de la baie de Hann.
A cet effet, ils ont entamé, il y a 11 ans de cela, la réalisation de reportages photos de cette baie en la longeant jusqu’à Mbao pour cerner les différents aspects de la pollution de cet écosystème. Ainsi, plus de 300 photos de cette échancrure du littoral, « mal-en-point », ont été prises. Cette collecte en main, les deux photographes ont décidé de la partager au grand public, dans le but d’attirer l’attention sur ce patrimoine moribond qui fut considéré, au temps, comme l’une des plus belles baies au monde.
Ainsi, une exposition photo, organisée par le groupe Nataal-Mag, s’est ouverte ce mercredi 15 décembre au jardin botanique du parc zoologique de Hann et compte s’étendre sur 4 jours. Pour cet évènement, seules 60 photos sont exposées. Ces clichés choisis minutieusement, mettent en exergue le stade avancé de dégradation de cette baie qui s’étend sur 15 km. Sur les images, les conséquences des pollutions domestique et industrielle y sont présentées.
On peut y voir des étendues de déchets en tout genre (sacs plastique, roues…) joncher la baie, des personnes déversant des eaux usées dans la mer ou encore des usines chimiques jouxtant le littoral déverser leurs eaux. « Cette exposition permet de faire une promenade sur la baie de Hann, de voir les différents aspects de la pollution et ses conséquences », renseigne Mbacké Seck, sentinelle de la baie de Hann et combattant de première ligne pour la protection de cette dernière.
Ces images "désolantes" sont la résultante de 4 types de pollution que subit cette baie, à savoir : la pollution domestique, le manque de système d’assainissement des eaux usées, le déversement des eaux chimiques des usines à la plage et la pollution de la mer, notamment avec les algues et le rejet des déchets.
Dans ce combat pour le renouveau de la baie de Hann, Mbacké Seck et les exposants militent pour une implication de tous les acteurs. « Il est possible d’inverser la tendance si la population y croit. Nous sommes parvenus à « embarquer » le gouvernement dans cette lutte. Donc, il est important qu’une concertation se fasse entre les riverains, les décideurs et les industriels », pense Mbacké Seck.
L’Etat déjà pied d’œuvre
Face à cette problématique, le gouvernement a décidé de prendre le taureau par les cornes. Le 25 septembre 2020, le projet de dépollution de la baie de Hann était lancé. Cette initiative de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) est financée à hauteur de 70 milliards 300 millions de Fcfa par l’Etat du Sénégal et plusieurs autres partenaires. Le directeur général de l’Onas, Ababakar Mbaye, présent pour le lancement de cette exposition a évoqué l’état d’avancement du projet : « Actuellement, nous sommes dans le premier lot, qui est le lot intercepteur (le réseau primaire) d’une longueur de 14 km. Il permettra de prendre des raccordements des réseaux secondaire et tertiaire pour prendre en charge l’assainissement des eaux usées domestiques des riverains mais aussi l’assainissement des eaux usées industrielles ». Pour la gestion des eaux usées industrielles, Ababakar Mabaye renseigne que les entreprises riveraines à la baie seront contraintes d’avoir des dispositifs de prétraitement dans le but de diminuer la « concentration de leurs effluents » avant leur raccordement au réseau d’assainissement. « D’ici 2024 au plus tard, je pense que l’on aura un système d’assainissement déjà réalisé », promet le DG de l’Onas.
7 Commentaires
à propos ....les déchets organiques humains et médicamenteux de l'hôpital font-ils partie des photos ?
à part se laver les pieds, les mains et le visage ordonné par la religion , le reste est crasse, puant.
l'africain est plus sale qu'un animal , il pisse et crache sans état d'âme à la vue de tous, personne n'y voie un outrage.
Senegalensis
En Décembre, 2021 (12:26 PM)Deuxièmement quelles actions concrètes doivent être menées dans ce combat. Pas de palabres ni de séminaires budgétivores mais des actions réelles.
Quelles peuvent être les retombées financières, économique et l'impact sur l'emploi des jeunes das la localité que peut apporter un tel projet?
A fanfaronner pour chaque petit mouvement de ces politichiens, nous sacrifions notre futur et celui de nos enfants. Réveillons nous chers frères et soeurs.
J'AIME MON PAYS !!
Na Leer
En Décembre, 2021 (12:59 PM)Suuy
En Décembre, 2021 (14:15 PM)Guewel
En Décembre, 2021 (14:49 PM)Participer à la Discussion