De nouvelles dispositions sont prises par l’Église sénégalaise. Elles viennent corser les mesures déjà édictées par les autorités étatiques.
Selon l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, le but visé est de se joindre à la riposte vigoureuse contre la Covid-19, avec le grave enjeu de sauvegarder la vie humaine de tous et de chacun.
Ainsi, dans un communiqué signé par le vicaire épiscopal chargé de la Liturgie, Abbé Pierre Sandi Diouf, il est établi que les manifestations religieuses, particulièrement les célébrations liturgiques, ne devraient pas faciliter la circulation du virus.
«Les veillées funèbres sont suspendues à la maison mortuaire. Tout comme les expositions à la morgue, à l’église et au cimetière. A l’église, la célébration des funérailles est maintenue, au respect scrupuleux des mesures barrières, à la limitation du nombre de participants. La tenue de la messe dans un laps de temps raisonnable, en parfaite coordination avec les acteurs liturgiques, notamment les chorales, et l’élimination de tout ce qui est discours, hommage et témoignage», a-t-on exhorté dans le document.
«Au cimetière, un nombre restreint de 25 personnes par défunt est autorisé»
Lequel ajoute : «Au cimetière, il est demandé aux gens de ne pas s’y rendre, pour être en harmonie avec le communiqué du ministre de l’Intérieur ; de laisser y aller un nombre restreint de 25 personnes par défunt est autorisé ; célébrer le seul rite liturgique de la mise en terre devant la tombe et dans la plus stricte intimité ; de ne plus présenter les condoléances de la manière habituelle ; de préférence, le faire par téléphone.»
Mgr Benjamin Ndiaye a, également, déclaré que si la mise en terre est prévue au cimetière Saint-Lazare de Béthanie ou à Bel-Air, le Comité de gestion des cimetières catholiques (Cogecic) devra être averti à temps pour les dispositions idoines.
In fine, il est recommandé aux fidèles chrétiens, au retour du cimetière, de respecter l’intimité de la famille, à la maison mortuaire.
La sobriété est requise, pour les autres sacrements, afin de d’éradiquer le mal.
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