L'image de la forêt de Diankhemakhan, une commune située dans le département de Goudiry, aux gigantesques arbres de divers espèces d’être rangée, sous peu, dans les tiroirs de l’histoire écologique du Boundou. Pour cause, un désolant décor d’arbres abattus est de mise, depuis quelque temps. Un véritable «massacre environnemental», aux yeux des populations qui dénoncent ce phénomène et menacent.
Les populations de la commune de Diankhemakhan dans le département de Goudiry n’en croient pas leurs yeux. Leurs arbres qui faisaient leur fierté sont tous les jours abattus par des malfaiteurs.
«Ce qui se passe dans la forêt de Diankhemakhan est regrettable. Le poumon vert du Boundou est en train d'être lacéré, déchiqueté par des malfrats et servi à leurs complices. C’est un véritable massacre environnemental», peste le secrétaire général du GIE Boundou, Oumar Ba dit Gouds.
C’est le même sentiment de désolation qui habite le Président du GIE Harouna Sow établi en France, un ardent défenseur des intérêts du Boundou. «Cette forêt est la seule qui nous reste. Nous n'avons pas d'or, ni de pétrole. Il n’est pas du tout question qu’on nous prive de notre forêt. C’est là que nos bétails se nourrissent. Nous allons nous battre pour la préserver», déclare M. Harouna Sow.
«Nous avons écrit à toutes les autorités compétentes mais rien n'y fait et tout le monde s’offusque de cette situation qui n'a que trop durer», conclut le SG du GIE Boundou qui annonce une série de manifestations pour dire halte à ce massacre environnemental du Boundou.
5 Commentaires
Il faut la protéger
Prenez vos coupe coupe machette et armes tranchantes et coupez qui coupe
Reply_authordoundeul
En Décembre, 2023 (14:49 PM)Anonyme
En Décembre, 2023 (13:42 PM)Il faut Contingenter c'est-à-dire limiter cette coupe de bois si elle est abusive. La coupure de bois doit être surveillée par l'autorité administrative et par les éléments des Eaux et Forêts. Il faut l'empêcher si elle est abusive pour préserver ce qu'il nous reste de forêts classées ou de zones sylvo-pastorales dans le pays.
Ai séjourné dans une ville rurale en Afrique de l'ouest cernée par une grande et belle forêt avec de hauts arbres. Il y avait plusieurs scieries et tous les jours, presque 24H/24, les grumiers (camions transprtant du bois) ne faisaient que passer la principale artère de la ville pour se rendre à la capitale ou les bois étaient ensuite traités et exportés vers l'étranger et une partie gardée pour la consommation nationale.
Mes amis étrangers et moi disions à nos hôtes que c'était trop et qu'il risquait de perdre un jour toute leur forêt. On nous répondait tout le temps par : "Ooh, on reboise beaucoup aussi ici. Ne vous en faites pas." Mais aujourd'hui, cette partie du pays se trouve maintenant dans le SAHEL à cause de la coupe abusive de bois. Il n'ont pas été regardant, assez vigilant à la coupe abusive de bois qui s'y faisait au cours des années 80.
Il faut faire des coupeurs de bois des partenaires pour la surveillance de nos forêts.
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