Les réchauffements climatiques continuent d’avoir des impacts négatifs sur l’écosystème dans le monde, notamment dans la zone subsaharienne. Un phénomène qui est à l’origine, ces dernières années, de fortes chaleurs et du dérèglement du climat au Sénégal. Et pour faire face à cette situation, des experts ont proposé, lors d’une conférence sous-régionale sur les constructions climato-résilientes, des solutions techniques pour évoluer vers des infrastructures à faible impact carbone et à faible consommation énergétique.
‘’Nous avons tous constaté que ces dernières années, le monde a connu de très fortes chaleurs. Le président de l’ONU, Antonio Guterresn a dit même que 'nous sommes en alerte rouge', surtout pour nous qui vivons dans des zones très chaudes. C’est pourquoi nous devons revoir notre façon de construire, le matériel qu’on utilise et l’aménagement des surfaces qu’on habite’’, a fait savoir l’enseignant à l’UGB Babacar Diouf, docteur en génie civil.
L'objectif de la conférence était de réunir des experts, des chercheurs, des décideurs politiques et des praticiens de la région pour les sensibiliser sur la nécessité de construire autrement, de les informer que des solutions économiques sont disponibles et applicables dans la sous-région et initier la démarche de mise à l'échelle des expériences de l'Agence belge de développement.
‘’Il faudra mettre des garde-fous pour avoir des villes durables, des quartiers et des bâtiments durables. Pour avoir cela, il faut utiliser ce qu’on appelle l’éco-matériaux, c’est-à-dire ce qui se trouve dans son environnement immédiat pour faire des constructions écologiques qui sont autonomes en énergie, durables et vivables sans l’utilisation de choses externes pour se ventiler et/ou se rafraichir’’, propose l’architecte belge Antoine Galan.
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