Le Club des investisseurs sénégalais (CIS) mise en place depuis juin 2018 n'arrive pas à répondre aux attentes qu'il avait suscitées. On dirait qu'il y a de l'immobilisme dans l'organisation dirigée par Babacar Ngom Pdg de la Sedima.
"Le CIS n'arrive pas à faire quelque chose. C'est étonnant et ça m'étonne moi-même", reconnaît Serigne Mboup invité de l'émission "Jury du dimanche" sur iRadio.
Membre du Club sans être dans les instances de gouvernance, le patron de Ccbm reconnaît que le CIS est composé uniquement d'investisseurs qui ont fait leurs preuves, des "champions dans leur domaine".
Mais cela ne suffit pas, pense-t-il, il faut un projet commun, de la vision et de l'orientation. "Si le CIS veut rester comme les organisations professionnelles, le CIS ne fera pas grand-chose. S'il s'engage dans l'investissement, il peut faire quelques choses".
Mais Serigne Mboup se demande aussi si l'environnement économique est favorable au patron sénégalais. Dans tous les cas, il dit constater que le patronat français est fortement soutenu au Sénégal par Paris. Un soutien auquel les entrepreneurs sénégalais ne semblent pas bénéficier de la part du gouvernement du Sénégal.
3 Commentaires
ça Suffit Seneweb
En Mai, 2021 (17:08 PM)Mboup, avec des yakas, je pense que, je dis que, le Sénégal serait depuis longtemps sorti de sa préhistoire persistante.
Guilé De Ndangalma
En Mai, 2021 (18:14 PM)Le Kaolackois
En Mai, 2021 (18:32 PM)Participer à la Discussion