La polémique autour du foncier est loin de connaître son épilogue à Médina Wandifa, commune située dans le département de Bounkiling (Région de Sédhiou). Ce dimanche, sages, jeunes, femmes, notabilités religieuses et coutumières, propriétaires terriens et militants apéristes favorables au camp du maires ont décidé d'apporter leur soutien au maire accusé par le collectif pour la défense des intérêts de la commune de Médina Wandifa de brader les terres de la commune.
« Pour des règlements de compte, des politiciens tapis dans l'ombre, organisent des jeunes en soi-disant collectif, pour verser dans l’intoxication, la calomnie et dans la diffamation. Ces accusations sur une quelconque spéculation foncière, de malversation financière, de complicité avec les autorités administratives et de corruption suite au lotissement de 2010 qui a respecté toutes les étapes du processus, sont mensongères », a martelé ce dimanche Kouka Faty, le porte-parole des défenseurs du camp du maire.
« Le préfet de Bounkiling de l’époque, Abdou Wahab Talla a organisé un comité départemental de développement (Crd) sur les étapes du processus du lotissement le mercredi 30 août 2016. Un autre comité régional de développement, présidé par le gouverneur de l'époque Habib Léon Ndiaye a parachevé le processus », a expliqué Kouka Faty.
Face à la presse, on explique que le député Malang Seyni Faty a consenti d'énormes efforts pour le développement durable et intégrale de la commune. Et de refuser que des personnes mal intentionnées, rancunières, diabolisent et de décrédibilisent dans la presse et les réseaux sociaux leur leader, en la personne de l’honorable député».
Pour rappel, des jeunes organisés en collectif, avaient, les mois passés, haussé le ton pour décrier la spéculation foncière dans leur commune et accusé le maire des maux cités plus haut.
« Notre maire et son équipe ont fait un lotissement dont les documents n'ont jamais été trouvés. Les autorités municipales et administratives ont toujours refusé de publier l'acte d'autorisation de ce lotissement pendant que la loi exige qu’après approbation d’un lotissement, un exemplaire doit être déposé à la mairie de la commune pour rester à la disposition du public comme le prévoit l’article 155 de la loi 2013-10 du 28 décembre 2013 portant code général des collectivités locales » avait souligné le collectif en son temps.
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