Le tireur d’élite et garde du corps de Serigne Moustapha SY, S. C. T. Kane, arrêté dans le cadre de la traque des deux députés du Pur, Massata Samb et Mamadou Niang, suite à l’affaire Amy Ndiaye Gniby, a comparu hier devant la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar, pour usurpation de titre, faux et usage de faux dans un document administratif, et détention d’arme sans autorisation administrative. Il a été finalement relaxé après avoir bénéficié d’une liberté provisoire.
Le journal Le Soleil rappelle que la Sûreté urbaine (SU) avait découvert dans la chambre de Kane, à Keur Massar, une matraque électrique, une pompe à gaz et une carte de tireur d’élite.
A la barre, le prévenu a fait savoir qu’il a reçu la carte après avoir subi une formation d’agent de protection rapprochée et de convoyeur de fonds. Par ailleurs, il s’est procuré une pompe à gaz et une matraque électrique parce qu’il lui arrive de rentrer vers 03 heures du matin. La preuve, a-t-il soutenu, il a été victime d’agression deux fois. C’est ainsi qu’il a décidé de se protéger.
N’empêche, le parquet a requis l’application de la loi. En face, Me Ousseynou Gaye, l’avocat de la défense a plaidé la relaxe pure et simple, soulignant que les faits reprochés à son client sont « tellement légers » que ce dernier a été mis en liberté provisoire.
Dans le procès-verbal, a appuyé la robe noire, les enquêteurs ont fait allusion à des individus qui portent des tenues ressemblant à celles de la sécurité présidentielle : pantalon, cravate et veste noire, avec chemise blanche.
Début novembre dernier, le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Diome, fustigeant le fait que certains individus portent des cagoules et arborent des tenues et attributs dédiés aux forces de défense et de sécurité notamment ceux réservés aux forces spéciales, s’était fendu du communiqué, rappelant que le port de l'uniforme et l'utilisation de matériels de protection individuelle réservés aux forces de défense et de sécurité, sont encadrés par une réglementation spécifique. Par conséquent, le non-respect de ces dispositions expose son auteur aux sanctions prévues par les lois et règlements.
Le journal Le Soleil rappelle que la Sûreté urbaine (SU) avait découvert dans la chambre de Kane, à Keur Massar, une matraque électrique, une pompe à gaz et une carte de tireur d’élite.
A la barre, le prévenu a fait savoir qu’il a reçu la carte après avoir subi une formation d’agent de protection rapprochée et de convoyeur de fonds. Par ailleurs, il s’est procuré une pompe à gaz et une matraque électrique parce qu’il lui arrive de rentrer vers 03 heures du matin. La preuve, a-t-il soutenu, il a été victime d’agression deux fois. C’est ainsi qu’il a décidé de se protéger.
N’empêche, le parquet a requis l’application de la loi. En face, Me Ousseynou Gaye, l’avocat de la défense a plaidé la relaxe pure et simple, soulignant que les faits reprochés à son client sont « tellement légers » que ce dernier a été mis en liberté provisoire.
Dans le procès-verbal, a appuyé la robe noire, les enquêteurs ont fait allusion à des individus qui portent des tenues ressemblant à celles de la sécurité présidentielle : pantalon, cravate et veste noire, avec chemise blanche.
Début novembre dernier, le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Diome, fustigeant le fait que certains individus portent des cagoules et arborent des tenues et attributs dédiés aux forces de défense et de sécurité notamment ceux réservés aux forces spéciales, s’était fendu du communiqué, rappelant que le port de l'uniforme et l'utilisation de matériels de protection individuelle réservés aux forces de défense et de sécurité, sont encadrés par une réglementation spécifique. Par conséquent, le non-respect de ces dispositions expose son auteur aux sanctions prévues par les lois et règlements.
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